Moto2 : retour à la case départ pour Toni Elias en 2012
En 5 saisons de motoGP, Toni Elias ne compte qu’une seule victoire : c’était en 2006 à Estoril. En 2011, il termine 15e, mais devant Randy de Puniet ! |
Toni Elias revient dans la catégorie qui l’a sacré en 2010, celle du Moto2, où il a remporté son premier titre de champion du monde, sur une Moriwaki au sein du team Gresini.
Le pilote espagnol fera équipe au sein du team Aspar avec Nicola Terol, le champion du monde 125, qui a été sacré à Valencia face à Yohann Zarco.
Toni Elias et son jeune co-équipier rouleront sur des machines avec un châssis Suter.
C’est un peu un retour aux sources pour Toni Elias, qui a couru sous les couleurs Aspar en 2002 er 2003. Lors de cette dernière année, il a terminé 3e du classement scratch des 250 cm3.
Il est bien évident que Toni Elias possède un avantage certain sur son jeune co-équipier, puisqu’il connaît déjà la catégorie. Mais il devra se méfier de Nicola Terol, qui a grimpé à la force du poignet les marches du podium final 125 : 3e en 2009, 2e en 2010 avant d’être couronné en 2011.
C’est dire la détermination du gamin !
A ce titre Nicola Terol est beaucoup plus régulier que Toni Elias, qui en motoGP, n’a fait parler de lui qu’une seule fois : c’était à Estoril en 2006, quand il a battu Valentino Rossi. Cela a été sa seule victoire en 5 saisons !
Pas de quoi faire le coq !
A 23 ans Nicola Terol compte un palmarès au moins égal à son co-équipier : Toni Elias. Ce qui milite en sa faveur c’est sa régularité. |
En terminant 2e à la finale de Valencia, Nico Terol est sacré dernier champion de la catégorie 125. Comme on peut le voir c’est un podium 100% espagnol, avec Maverick Vinales et Hector Faubel Mais avec la crise que traverse la péninsule ibérique, comment seront les budgets 2012 ? |
C’est sans doute la 1ère fois que le team Aspar accueillera 2 champions du monde dans son team moto 2. Ici Nicola Terol à Jerez ! |
En 2011, Toni Elias a mené une vie de patachon chez LCR, se contentant du minimum. En 2012, chez Aspar en moto2, ce ne sera pas la même chanson avec le jeune loup : Nicola Terol à ses basques ! |
Thierry Leconte