Endurance 2011 : le SERT cherche une porte de sortie vers le haut
Si Méliand ouvre le parapluie ce n’est pas pour se protéger : bien au contraire !Pour 2011, Dominique Méliand n’a reçu que les fonds pour disputer les épreuves de 24H d’endurance dans l’Hexagone. Disputer le championnat mondial est pour l’instant Mission Impossible. |
Alors que le championnat Mondial d’endurance s’annonce des plus disputés avec l’engagement de deux constructeurs comme Yamaha, Honda et très vraisemblablement BMW, le team officiel Suzuki ne sait toujours pas s’il aura les munitions nécessaires pour le faire.
En effet, le team de Dominique Méliand, pourtant sacré pour la 13e fois champion du Monde d’endurance en 2010, n’a reçu aucune assurance de la maison mère.
« Pour les Japonais, ce titre c’est du passé ! » confirme le patron du SERT. La seule assurance qu’il a reçu de l’importateur français, c’est qu’il aurait les moyens de rouler pour les deux épreuves phare du Bol d’Or et des 24H du Mans.
« Cela nous a été confirmé lors de la convention Suzuki dimanche 23 janvier »
Quand à s’aligner en championnat du Monde « Ce n’est pas gagné, même si j’ai des partenaires prêts à franchir le pas : il nous faut absolument l’aide des Japonais » continue Dominique.
Malgré un déplacement au Japon, Dominique avoue qu’il est toujours en « phase d’attente ». Mais cela s’avère déjà préjudiciable pour lui, car à deux mois et demi de la première épreuve, il n’a encore réussit à faire signer aucun pilote. Car ces derniers attendent de savoir si le SERT s’aligne pour la totalité du championnat Mondial d’endurance ou pas.
Ce qui est certain, c’est que ce type de négociations n’est pas facile à mener. En effet la psychologie européenne et celle des japonais n’est pas basée sur le même ressenti. Autant un titre peut être un tremplin pour l’avenir en Europe, autant pour les nippons, cela relève du passé.
Enfin, il faut aussi tenir compte du ressenti des Japonais et ne pas les rendre responsables d’un état de fait. Cela revient à« Leur faire perdre la face » souligne Dominique.
Réponse des Japonais vers la mi-février.
Thierry Leconte