Loïc Napoléone rebondit en 1000 superstock à Imola.
Après un passage chez MV agusta, puis chez Celani Suzuki, Loïc Napoléone devrait rouler chez Morillas Racing School, pour les trois dernières épreuves du 1000 supertsock sur une Yamaha. |
Loïc Napoléone devrait finir sa saison 1000 superstock, mieux qu’il ne l’avait commencé. On se rappelle que le marseillais avait été viré sans ménagement du team Celani Suzuki début juillet 2009 et que l’aventure avec le team MV Agusta EVR Corse s’était terminé en eau de boudin en 2007.
Mais Loïc a trouvé matière à rebondir, puisqu’il a donné son accord lundi 21 septembre 2009 à Adrien Morillas (Morillas Racing School) pour rouler dans sa structure en 1000 superstock pour les trois dernières épreuves de la catégorie (Imola, Magny Cours et Portimao) en remplacement de Nicolas Pouhair. Il devrait ainsi devenir le co-équipier de Loris Baz sur Yamaha.
Ce sera sans doute la dernière occasion pour Loïc de s’affirmer comme un « bon » pilote, même si l’absence de résultats n’est pas très probante. (Le 1000 superstock, se termine pour les pilotes entrant dans leur 24e année et Loïc en a 23 !) En effet, Loïc dispute le championnat superbike d’Italie chez L2 promotion, un team originaire de Rome. « Je n’ai fait qu’une course chez eux et il m’a fallu reprendre les réglages de la Yamaha depuis zéro : le châssis, l’assiette, le bras oscillant AR etc... ».
Résultat le français termine 8e en CIV. Comme il dispute le championnat transalpin avec Loris Baz (qui est lui engagé avec le team QDP, un team tenu en sous main par Trasimeno Yamaha Italia), le père de Loris Baz a joué les intermédiaires pour notre ami Loïc auprès d’Adrien Morillas.
Cela est sans doute le « coup de pouce du destin » pour Loïc, qui reconnaît avoir besoin de quelqu’un « pour le driver, car quand les chronos ne tombent pas j’ai tendance à m’énerver et à faire n’importe quoi ».
Cela dit, arriver en une course à régler une moto, et à entrer dans le Top 10 d’un championnat national, prouve le potentiel du garçon.
Espérons que cette nouvelle alliance soit synonyme de succès pour les deux. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Thierry Leconte