Rude découverte de la catégorie 600 supersport pour Fabrice Auger !
A 27 ans, Fabrice Auger réalise un rêve : il roule en Mondial supersport avec un wild card. Les panneaux « Yamaga Racing France » sont là pour prouver qu’il bénéficie d’une petite aide de Yamaha. |
Grâce à un nouveau sponsor, Fabrice Auger a le privilège de participer pour la première, et peut être dernière fois, de sa carrière à l’ avant dernière manche du championnat du monde 600 supersport qui se déroule sur le circuit de Magny Cours. Mais la découverte de cette catégorie ne se passe pas aussi bien que Fabrice l’ avait espéré ! Après les essais qualificatifs, le pilote pointe à la dernière place .
Avec l’ appui de la société de Travaux Publics « Parant », basée à Reims, Fabrice a pu boucler le budget nécessaire pour participer à la manche de championnat 600 supersport à Magny Cours.
Jérôme Leduc son ingénieur châssis et moteur a su mettre ses bonnes relations en route pour lui apporter l’ aide de MG Compétition. En effet ces derniers lui louent pour le week end 2 moteurs et un mécanicien. Jusque là tout allait bien mais Fabrice n’ a pu découvrir sa nouvelle moto que vendredi 2 octobre, c’ est donc mission impossible pour réaliser des temps à la mesure de ses espérances
« C’ est un autre monde, tout est différent du championnat de France ! » nous confie Fabrice.
« Le comportement moteur ne ressemble en rien à celui que je pilote habituellement, le nouveau est très violent, il se rapproche plus d’ un 2 temps, il faut sans cesse aller chercher la puissance dans les tours ! ». Enfin le dernier obstacle n’est pas non plus facile à gérer « Je ne connais pas les pneus Pirelli, qui ont d’autres références et surtout je manque cruellement de roulage pour m’ habituer à la moto ! »
On comprend mieux pourquoi Fabrice s’ élancera dimanche en dernière position, mais notre pilote tricolore n’ a pas dit son dernier mot et compte bien grappiller quelques places pendant la course !
En effet il aura cumulé en tout et pour tout 1H et demi de roulage sur ce nouvel engin de guerre et « Cela n’est pas suffisant pour aller se mesurer à des top pilotes comme Soffuoglu ou Crutchlow ». C’est bien la preuve selon lui, qu « il existe une très grosse marche à franchir entre le championnat de France et le Mondial supersport ».
Ce week end restera avant tout pour lui une grande expérience et surtout un apprentissage exceptionnel .
Le site de Fabrice Auger