A 51 ans Michel Grosjean devient le « patron » du circuit de Magny cours et aura la rude tâche de maintenir le GP de F1 dans la Nièvre. Il faut savoir qu’un GP de F1 génère environ la moitié de la totalité retombées économiques du circuit de Nevers (130 Millions d’Euros/an) |
Michel Grosjean a pris ses fonctions comme Président du directoire de Magny Cours le 1er octobre 2008. Il succède ainsi à Gérard Dumas, décédé brutalement le 7 août 2008
« La candidature de M. Grosjean s’est située en parfaite adéquation avec le profil exigé pour ce poste », précise le Dr Georges Eymery, Président du Conseil d’Orientation et de Surveillance (COS)
Michel Grosjean qui a 51 ans a été, de 2002 à 2008, Directeur du pôle Ressources humaines de la Société de Conseil et d’Expertise des Territoires (SCET), filiale de la Caisse des Dépôts et Consignations. « Passionné de sport en général et de sports mécaniques en particulier, je viens avec ma tête et mon cœur à Magny-Cours où je retrouve beaucoup de mes affinités. Je suis conscient des enjeux économiques et sociaux tant pour la Société du Circuit elle-même que pour le développement du territoire. Je travaillerais en étroite collaboration avec les élus locaux, les actionnaires et partenaires de la SAEMS, avec les personnels du Circuit et avec les 26 chefs d’entreprises du Technopôle afin de mettre en avant les atouts du programme Magny-Cours 2. C’est animé de tout autant de motivation que j’œuvrerais à la préparation des activités et des meetings sportifs internationaux et nationaux sur le Circuit en 2009 », a-t-il déclaré .
« Nous comptons beaucoup sur Michel Grosjean pour relever et remporter le challenge du maintien du Grand Prix de France à Magny-Cours, seul site français homologué pour l’accueil de la Formule 1 », a souligné Marcel Charmant, Président du Conseil Général de la Nièvre.
En effet si le GP de France de F1, qui a de grosses retombées sur la région, s’en va ailleurs notamment chez Eurodisney, il est à craindre que le circuit de Magny Cours ne végète et ne tombe, petit à petit dans l’oubli comme celui de Dijon : qui accueillait en son temps les GP de F1.