L’album photos du Grand Prix de France MX2

Trois courses au cours du week-end à St Jean d’Angély et trois victoires nettes. La manche qualif et la première course officielle se sont résumées à un cavalier seul de Jeffrey Herlings (n°84). Le Hollandais a, ensuite, parfaitement géré son effort sous la menace à distance de Tonus pour aller quérir un cinquième doublé consécutif. L’officiel KTM franchit le cap de la mi-saison avec 45 points d’avance.

Arnaud Tonus (n°200) s’est - encore une fois - montré impuissant face à Jeffrey Herlings. Si, en première manche, l’écart s’explique par le fait que le Suisse a d’abord dû s’employer à combler un départ moyen, la seconde course a prouvé cette différence de niveau. Le pilote Monster Kawasaki CLS a entamé la course derrière le Batave et y est resté sans pouvoir se mettre en position d’attaque. Deuxième du GP (2e/2e), l’Helvète assied un peu plus sa place de dauphin au championnat. La meilleure place qu’il puisse viser pour l’instant.

Au bénéfice de courses très sérieuses, Jordi Tixier (n°911) accroche la troisième place du Grand Prix de France (4e/3e). Le Parisien obtient ce podium en prenant, notamment, le meilleur sur Romain Febvre. L’officiel Red Bull KTM se rapproche ainsi dangereusement de la troisième position provisoire de ce dernier au classement du Mondial MX2 (six points d’écart).

Romain Febvre (Wilvo Nestaan HVA) a proposé une nouvelle prestation consistante (5e/4e) à St Jean d’Angély, même si ce n’est pas la meilleure de cette saison. Sur le circuit qui sonna sa montée en régime en 2012, le Vosgien a subi la loi de Jordi Tixier dans chaque manche.

Déjà performant en manche qualificative (4e), Valentin Guillod (n°92) a superbement confirmé le dimanche en prenant la troisième place de la manche 1 derrière Tonus. Son premier podium en Mondial. Le pilote KTM Standing Construct a ensuite perdu toute chance de podium de GP en chutant à deux reprises en manche 2 (9e). L’Helvète termine cinquième au général.

Epaule déboîtée en qualification (17e), Dylan Ferrandis (n°122) a roulé sous infiltration le dimanche. Sans force dans le bras, l’officiel Monster Kawasaki CLS a arraché, par deux fois, la sixième place et se classe sixième du GP de France MX2 2014.

Avec la sixième place en qualification et la prolongation de son engagement avec le HRC, tous les voyants étaient au vert, avant les manches officielles, pour Tim Gajser (n°243). Parti dans le bon groupe en manche 1, le Slovène a malheureusement chuté et n’a jamais retrouvé la cadence des hommes devant lui (10e). La seconde course du pilote Honda Gariboldi fut plus conforme à son niveau actuel (5e).

En s’emparant des commandes de la course, dès le premier virage, Jeffrey Herlings (n°84) s’est ouvert la voie vers un nouveau succès de manche (et de GP). Mieux parti qu’au cours du premier affrontement, Arnaud Tonus (n°200) va s’accrocher aux basques de la KTM. Tixier (caché par Herlings) se place déjà dans la roue de Febvre (n°461).

Affecté par un virus depuis Matterley Basin, Jérémy Seewer (n°91) n’a pas évolué à St Jean d’Angély comme il l’aurait souhaité. Dommage pour le Suisse germanophone qui apprécie la piste où il a honoré sa première sélection nationale (MX des Nations 2011). L’officiel Rockstar Suzuki parvient tout de même à intégrer le top 10 dans chaque manche (9e/7e) et se classe huitième du GP.

Les routes des Helvètes Valentin Guillod (n°92) et Jérémy Seewer (n°91) se sont croisées au cours de la seconde manche MX2. Un mano a mano assez bref puisque le premier nommé est allé à la faute.

Quand on connaît l’importance du départ à St Jean d’Angély, il est facile de comprendre que Petar Petrov (n°152) n’était pas à la fête en raison de son gabarit sur la longue ligne droite. Le pilote bulgare du team Kemea Yamaha a bataillé ferme pour s’emparer d’une place dans les dix premiers de chaque manche (10e/8e).

L’apprentissage du Mondial MX2 n’est jamais chose aisée. Arnaud Aubin (n°331) s’en est aperçu malgré les conseils de son frère Nicolas (3e du Mondial MX2 2008). Le pilote Yamaha Tip Top n’a jamais roulé comme il en est capable. Le regret principal concerne la manche 1 où, plutôt bien parti, le Normand a calé et perdu énormément de temps (22e).