Une panne électronique préoccupante pour Nicky Hayden sur sa Ducati au motoGP d’Estoril
Nicky Hayden a du faire face à un effondrement de son électronique embarquée à Estoril ! |
On peut dire que Nicky Hayden a eu chaud sur sa Ducati GP12. En effet, le pilote américain a été confronté à une panne électronique de son unité centrale (ECU) sur sa Desmosedici, lors de l’épreuve du motoGP d’Estoril !
Le système électronique s’est mis a buguer dans tous les sens. Ainsi l’électronique de bord a coupé l’anti patinage, quand justement le pilote en avait besoin ! Résultat le co-équipier de Valentino Rossi a terminé 11e à une minute et 2 dixièmes du vainqueur !
« Cela a été une course déplorable, dès le début quelque chose a interféré avec l’électronique de bord et la moto ne savait plus où elle était. Alors que j’étais dans le premier virage, la moto affichait que j’étais dans le 9e virage ! Avec toute cette électronique embarquée, cela est devenu impossible de piloter ! »
Pour preuve, explique le champion du monde 2006 « Après le départ je me suis trouvé dans le 4e virage et j’ai ouvert la poignée de gaz en grand…et rien ne s’est passé ! Ensuite dans la ligne droite des stands, j’étais en 6e mais je me traînais ! Alors que je me trouvais dans le 3e ou le 4e virage, la moto réagissait comme si j’étais dans la chicane ! Alors que j’avais besoin de frein moteur pour descendre de la colline, il ne s’est rien passé : j’étais à fond ! Dans la position que j’occupais en course j’avais absolument besoin de l’anti patinage : je n’en avais pas ! C’est loin d’être satisfaisant et c’est carrément dangereux ! » continue le pilote Texan.
Espérons que cette (nouvelle) faille électronique soit réglée avant le GP du Mans du 20 mai 2012.
En effet Ducati n’avait pas besoin de ce nouveau coup du sort, puisque la firme transalpinne a déjà du mal à donner la réplique aux Honda et autres Yamaha avec sa Demosedici.
Si en plus l’électronique de bord, se met à disjoncter, on comprend mieux pourquoi, Rossi envisage ( peut être) de prendre sa retraite à la fin de 2012.
Thierry Leconte