Domination outrancière de Julien da Costa avec sa Kawasaki en première manche du superbike du Mans.
Julien da costa s’est livré à une véritable démonstration de force au Mans ! |
« Julien da Costa tueur de suspense ! » a laissé échappé un des deux commentateurs du FSBK dimanche 1er avril.2012, quand le pilote de la Kawasaki N°86 a franchit la ligne d’arrivée de la première manche du superbike au Mans.On a bien assisté à une prise en mains totale du pilote de Beziers qui domine la course de bout en bout avec ses Pirelli. Il monte sur la plus haute marche du podium avec plus de 15 secondes d’avance sur la BMW N°7 équipé de pneus Michelin. La logique des choses est respectée puisque Vincent Philippe sauve la 3e marche du podium avec sa Suzuki N°52 (Dunlop).
Mais les choses n’ont pas été faciles pour les deux poursuivants du pilote Kawasaki.
Sébastien Gimbert (BMW N°7) a complètement loupé son départ et pointe à la 8e place au premier tour ! Ensuite le pilote officiel de la marque Munichoise s’attache à refaire son retard. Au 8e tour il a repris la 2e place, qui lui revient, après les essais chronos de la veille. Mais l’écart est trop grand avec Julien Da Costa qui compte déjà plus de 10 secondes d’avance sur le peloton !
Les choses sont encore plus difficile pour Vincent Philippe (Suzuki N°52) qui est victime d’une « touchette » avec David Muscat (Ducati N°3). En effet le pilote du Sud Ouest est connu pour son pilotage « viril ». Comme le détaille un pilote du peloton des poursuivants : « David freine toujours très tard, du coup sa Ducati se déporte beaucoup vers l’extérieur du virage, ensuite il coupe la traj’ pour rentrer dans la courbe ! » . Malheur à celui qui se trouve sur son chemin !
Redescendu à la 6e place, Vincent Philippe fait le forcing dans les derniers tours et passe tour à tour Guillaume Dietrich (BMW N°45 – Dunlop) et Hugo Marchand (Honda N°99 – Michelin ), pour monter sur la dernière marche du podium !
Les apparences sont sauves puisque l’ordre des chronos qualificatifs du superbike de la veille a été respecté !
Thierry Leconte