L’album photos de la finale side-cars 2017 à Albi

Le 12e exactement, un titre beaucoup plus compliqué à obtenir que par le passé, car la concurrence de nos très talentueux et jeunes pilotes est sévère. Sur quatorze courses au calendrier, Sébastien (à gauche) en a gagné huit, tout en sachant qu’il n’était pas à Magny-Cours pour cause de problème de santé. On n’est plus à l’époque où il dominait et gagnait tout, c’est tant mieux pour le spectacle. Pour le titre "passager", il est à partager entre Kévin Rousseau, (on se souvient qu’il s’est cassé le poignet à Nogaro) et Emmanuelle Clément, mais c’est la même famille...

Course parfaite pour Paul et le passager, Max Olliger. Ils ont viré au premier virage en deuxième position derrière Moreau/Gadet avant de rapidement les dépasser, même si ces derniers ont repris la tête un court moment. Quant à Sébastien Delannoy, toujours sur ses talons, il n’a jamais pu trouver l’ouverture. C’était la seconde victoire pour Léglise/Olliger après Lédenon en mai. Assurément l’équipage à suivre en 2018.

Année compliquée pour cet équipage, même si au final , ils terminent seconds du championnat à 66 points du vainqueur Sébastien Delannoy. Manuel Moreau et Stéphane Gadet découvraient cette année le tout bon moteur Kawasaki, que tous les pilotes de pointe utilisent outre-manche. Mais le team Moreau a connu plusieurs casses qui ont hypothéqué leurs chances de victoires. Manuel Moreau a gagné seulement les 2 courses de Magny-Cours, certes en l’absence de Sébastien Delannoy malade, mais il a le talent pour être un jour champion de France.

A la suite d’une course pleine d’émotions, c’est Paul Léglise et Max Olliger qui montent sur la plus haute marche. C’est leur seconde victoire cette année, devant un certain Sébastien Delannoy, 12 fois champion de France ! Sur la seconde, justement, Sébastien Delannoy et Kévin Rousseau et sur la troisième, Manuel Moreau et Stéphane Gadet. Le samedi, nous avions, Delannoy/Rousseau, Léglise/Olliger et Moreau/Gadet. Ils sont ici réunis pour la photo souvenir avec leurs camarades F2.

On connaît le talent de Manuel Moreau, quand tout va bien...A Albi, ce fut encore compliqué car il a cassé dans la première séance qualif. Néanmoins, après une longue séance de mécanique, avec Stéphane Gadet, il a pu courir le soir et finir troisième, tout comme le dimanche. Le point très positif, c’est qu’ils ont fait le meilleur chrono absolu du week-end lors de la seconde séance qualif en 1’26"406. C’était la dernière course ensemble de cet équipage angevin. Chacun roulera de son côté en 2018.

On attendait mieux de Lukas Wyssen ce week-end, surtout après sa victoire à Carole le 3 septembre 2017 avec Sébastien Lavorel. A Albi, il avait dans son panier Thomas Hofer. Ce dernier , passager habituel de Markus Schlosser, est le plus titré du plateau avec plusieurs victoires en Mondial, champion IDM (le championnat allemand) 2017. C’est avec Thomas que Lukas avait remporté une superbe victoire à Lédenon devant Sébastien Delannoy . Des soucis mécaniques, en particulier la boîte de vitesses, point délicat sur les Kawasaki, ne lui ont pas permis de faire mieux que 4e à chaque course. Toutefois, il signe un excellent chrono en 1’27"411.

Les plus anciens se souviennent que le flamboyant pilote écossais Jock Taylor fut sacré champion du monde side en 1980, sur un châssis court, à l’époque. Ce dernier avait tendance à confondre "chicane" et ligne droite. Il y a un peu de ça chez Sébastien Lavorel, qui était à Albi en tant que pilote sur son LCR 600 Yamaha et non pas comme l’excellent passager qu’il est. On notera que son side est dans les airs.

Déjà tombée en 2016, la passagère de ce couple espagnol est retombée lourdement dans l’enfilade qui suit la ligne droite des stands, au départ de la course du dimanche quand le pilote a fait un écart en voulant éviter un concurrent, déséquilibrant ainsi Rosa Orta Vilaro. On a eu quelques inquiétudes, mais depuis les nouvelles sont très rassurantes.

Nous découvrons dans l’ordre Daniel Lamargue/Joaquim Fenoy Cazas (87), suivis de Christophe Lancelle/Pascal Lafon (357) et Pascal Bertrand / Denis Batailler (160). Si le premier équipage est un habitué de notre championnat, on connaît moins les 2 autres qui viennent du championnat RSCM/RSCP qui permet de rouler en "sides anciens" ou de faire ses premiers pas en "sides modernes". C’est de là que vient la révélation 2017 : Paul Léglise.

En fait, le deuxième départ, car il y eut drapeau rouge à la suite de la chute de Rosa Orta Vilaro. Départ toujours aussi impressionnant, surtout à Albi car le premier virage arrive vite et il y a toujours du "tassement". Au petit jeu du holeshot, Manuel Moreau (51) est certainement le meilleur, d’ailleurs c’est lui qui vire en tête. Paul Léglise (33) n’est pas mal non plus, quant à Sébastien Delannoy (1), la bagarre en paquet, ce n’est pas trop son truc.

Albi était la dernière course pour cet équipage. On les regrettera car nos artistes, de talent, étaient particulièrement sympathiques et toujours de bonne humeur. Eux qui ne cassaient jamais auront connu plusieurs fois les joies (!) de la mécanique cette saison et ils auront dû bosser jusqu’au dernier moment pour prendre le départ de la seconde et dernière course de leur vie qu’ils termineront à la 6è place, tout comme le championnat.

On se souvient que les Vinet père et fils s’étaient méchamment sortis lors de l’épreuve de Carole à "Golf". Le châssis très endommagé a pu être réparé. En l’absence de Cyril, le passager attitré, touché à la cheville à Carole, il va bien, on vous rassure, c’est Olivier Lavorel, le talentueux frère de Sébastien qui officiait dans le panier. A voir Claude Vinet sur notre photo, on se demande s’il distingue la piste...

On le comprend car il gagne la deuxième course en 600 (ou F2 comme on disait avant) tout en signant le meilleur chrono F2 du week-end en 1’35"656 sur leur Baker Suzuki. Sans doute aurait-il pu gagner la première course, mais un embrayage capricieux en a décidé autrement. Dans la ligne droite des stands, Pierre Leguen et Tiphaine Gaulard précèdent Sébastien Lavorel/Vincent Manicki (513) et Didier Siro /Christian Chaigneau (112), en fait le podium F2 de cette course.

Autre équipage suisse (40), mais d’expression française, alors que Wyssen/Hofer sont "alémaniques", c’est à dire de langue allemande, encore que ces derniers parlent fort bien le français. Avec Paul Léglise, ils sont les seuls à utiliser le moteur Yamaha 1000. Bon , on les croyait banquiers, mais c’est une légende ! Si maintenant ils roulent pour le plaisir dans notre championnat, on sait moins qu’ils ont jadis roulé à l’époque des Grands Prix en 500 deux-temps. Ils précèdent Jean Marie Marzelle/Bruno Lavidalie (39).

Peut-être pas le meilleur tracé de France, mais le circuit existe toujours et c’est l’essentiel. Albi, c’est toujours un public nombreux, passionné, chaleureux, sans aucun doute le meilleur de France. L’équipe dirigeante fait toujours son maximum pour proposer des animations. Cette année, c’était une démonstration de free-style, dont ce quad. A quand un side ? Bref, Albi, on aime.

Un podium historique, car c’est la première fois que Didier Siro accède à la plus haute marche. Certes, il manquait quelques pointures F2 à Albi, mais c’est bien connu, les absents ont toujours tort. Il est ici en compagnie du légendaire Christian Chaigneau qui, au départ, n’avait pas de pilote mais a trouvé à s’embaucher car Hélène, la femme et passagère de Didier a dû déclarer forfait à la suite de soucis physiques. Ils sont ici en compagnie de Sébastien Lavorel/Vincent Manicki et aussi d’un équipage plus que ravi Pascal Bertrand / Denis Batailler qui connaissent aussi pour la première fois les joies d’un podium FSBK.

Sur la plus haute marche, Pierre Leguen et Tiphaine Gaulard, Sur la seconde Sébastien Lavorel/Vincent Manicki et sur la troisième marche, encore Didier Siro et Christian Chaigneau. On se souvient que c’est à Albi que fut sacré champion de France F2 Pierre Leguen alors avec Rodrigue Dury en 2010 Ce qui fait désordre, c’est que les 2 premiers du championnat, même s’ils ont de très bonnes raisons, n’étaient pas à Albi. Aucun équipage F2 n’a fait le championnat complet. A se demander si trophée F2 est toujours d’actualité...