Pau : Les écarts se resserrent en 1000 promosports

Alex Sarrabayrousse (Suzuki N°96) crée la surprise en 1000 promosport. Seulement crédité du 6e temps aux essais qualificatifs, il prend tout de suite la direction des opérations sur le circuit de Pau. Au final il franchit la ligne d’arrivée avec plus de 2 secondes d’avance sur Nicolas Souchon ( Yamaha N°65). En fait c’est lui qui a fait l’essentiel du spectacle, puisqu’il pointe 7e seulement en début de course. Puis il remonte comme une balle, et dans un dernier sursaut déloge Jeremy Kramer de la 2e place !
Avec cette première victoire de la saison, le pilote de la Suzuki s’empare du leadership provisoire aux points. Mais ils sont trois à être dans un mouchoir de poche : Alex Sarrabayrousse, Nicolas Souchon et Jeremy Cramer.

Lors de cette première finale des coupes 600 promosports, Guillaume Pot (Yamaha N°69) prend le meilleur sur Thibaut Nagorski (Suzuki N°68). Très vite, celui qui c’est distingué comme wild card à Lédenon, entame un cavalier seul. Alors qu’il est loin devant le peloton, il laisse son adversaire direct répliquer aux attaques de Clément Fitte (Yamaha N°127). Au final, Cyril Cigana (Yamaha N°30) s’empare de la dernière place du podium ay détriment de Fitte. Mais ces deux pilotes seront déclassés . On y revient dessus un peu plus bas.
Avec cette première finale Pot engrange sa 5e victoire d’affilée.

Après quelques tours de course tout semble indiquer que le scénario de la première manche va se répéter. C’est à dire un Guillaume Pot, loin devant et ses adversaires à la peine derrière. Oui mais voilà Thibaut Nagorski relève le gant et s’emploie à refaire son retard de plus de trois secondes sur l’homme de tête. Au fil des tours il remonte et s’empare de la victoire dans le dernier tour !
La troisième place du podium revient à Clement Fitte (Yamaha N°127) qui a du résister aux assauts conjugués d’ Anthony Paul ( Yamaha N°333) et Ludovic Rizza ( Yamaha N°89).

Clément Fitte ( à droite) a été disqualifié des résultats des deux courses de Pau-Arnos. En effet au démontage de sa moto, il s’est avéré que ses disques d’embrayage présentait de « petits picots » sur leur surface. Les officiels en ont déduits que ces disques n’étaient pas d’origine. Or il se trouve que Yamaha commercialise deux sortes de disques sous le même N° de référence. Serein, Clément attend le courrier officiel de Yamaha pour porter réclamation auprès des instances fédérales.