GP MX1 de Valkenswaard : Antonio Cairoli reste maître des lieux

Antonio Cairoli (Red Bull KTM n°222) a enchaîné un quatrième succès d’affilée à Valkenswaard, le 1er avril 2013, à l’occasion du Grand Prix des Pays-Bas.

Moins dominateur que les précédentes saisons, sans doute gêné par ce circuit à la texture changeante, l’Italien s’est démené afin de remporter chaque manche. Sa régularité (1er/2e) le mène sur la plus haute marche du podium au détriment de l’autre homme fort du jour, Ken De Dycker (Red Bull KTM).

Une fois encore, le Flamand a brillé par sa vitesse mais aussi par ses erreurs. Sans sa chute en manche 1 alors qu’il occupait la tête, la victoire du GP lui était promise (3e/1er). Dommage pour lui car, à ce stade de la compétition, aucune consigne au sein du team officiel KTM n’a encore été donnée. Il n’en sera peut-être plus de même quand la prochaine occasion de triompher se présentera pour lui.

Pour accompagner les duettistes de la marque autrichienne, Evgeny Bobryshev (Honda World Motocross) s’est montré le plus prompt, bien aidé par d’excellents départs (2e/4e). Voilà longtemps que le Russe n’était apparu à pareille fête. Retrouve-t-il la forme affichée en 2011 ? Il est hélas bien trop tôt pour l’annoncer.

Outre le fait de s’adjuger l’épreuve, Antonio Cairoli réalise le premier break (26 points soit un joker d’une manche) au championnat sur ses principaux rivaux.

Victime d’une chute au premier départ et, de manière générale, pas vraiment en mesure de suivre les hommes de tête, Clément Desalle (Rockstar Suzuki World MX1) est sans doute celui qui s’est trouvé le plus à la peine (8e/5).

Mal à l’aise, il s’agissait, pour lui, de faire surtout le dos rond sur cette piste piégeuse plutôt que perdre gros. Au final, le Wallon se trouve déjà dans l’obligation de ne plus fauter.

Impression très légèrement meilleure concernant Gautier Paulin (Kawasaki Racing Team). Si, par rapport à Desalle, l’écart de résultat est des plus faibles (5e/7e), le Français a encore fait montre d’une solidité et d’une volonté (en fin de manche) remarquables.

La silice n’étant tout de même pas sa surface de prédilection, même s’il est capable d’y briller, on attend les prochaines échéances - en terrain connu - avec impatience. D’autant qu’il porte seul à présent tous nos espoirs de titre français après le forfait de Steven Frossard en terre batave.

Touché à un pied à l’entraînement (métatarse fracturé), l’officiel Monster Yamaha Rinaldi a préféré renoncer à courir pour se faire opérer immédiatement. Après une entame de championnat poussive, c’est un nouveau coup dur pour lui et son employeur déjà privé de ses services (en pleine possession de ses moyens) l’an dernier.