Jules Cluzel : le titre 2018 est encore à portée de guidon !
Actuellement 2nd du championnat du monde supersport 600, à 11 point de Sandro Cortese, et à 2 course du dénouement de la saison 2018, Jules Cluzel a répondu avec la plus grande sympathie aux questions de Cybermotard sur le circuit de Magny Cours.
Force est de contater que même sans une batterie d’ingénieurs, Jules réussit l’exploit d’être en capacité de décrocher la couronne mondiale supersport 2018. Révue de détails.
Dans un box dénué de tout superflu - et c’est peu dire - Jules Cluzel a répondu en toute simplicité aux questions de Stéphane de cybermotard, sur le circuit de Magny Cours. |
Même s’il en a connu d’autres, Portimao reste une grande déception pour Jules. Pour lui, l’accrochage avec Sandro Cortese est clairement "une attaque suicide" de l’allemand qui a tout tenté, même l’impossible pour lui mettre la pression. Sauf, que le pilote outre Rhin repartira alors que Jules ne reprendra pas la course.
Jules est aux avants postes grâce à son passage de Honda chez Yamaha.
Ca fait longtemps que Jules avait envie de cette moto, nous confie-il. En revanche, il ne se sent pas encore super à l’aise car il a très peu tourné avec cette machine.
Il a attaqué la saison 2018 sans faire le moindre essai hivernal. De plus, il n’a pas non plus roulé de l’été, quand ses concurrents « ont bouffé » du km et du km lors des différentes session de test. D’où l’exploit de Jules de se battre pour le championnat.
Selon lui, sa marge de progression est très importante. Il nous rappelle, qu’il ne connait pas encore bien la moto par rapport à Lucas Mahias et Sandro Cortese, qui sont chez les bleus depuis quelques saisons déjà.
La moto a beaucoup de potentiel si on la compare à la Honda, moto sur laquelle il se trouvait bien car le châssis était facile à piloter mais qui manquait de vitesse de pointe.
Le pilote Auvergnat roule pour le team NRT, propriété de Vafi Khan, un indien, passionné de moto qui possède une concession à Dubaï.
Mais en regardant de plus prés dans le box de ce team, on est surpris par le personnel qui est réduit à sa plus simple expression, un mécanicien, un chef mécano. Pas d’ingénieurs avec leur batteries d’ordinateur (Il n’y a pas d’ingénieur suspension par exemple). Si l’on compare à d’autres teams (Yamaha GRT pour ne citer qu’eux) on voit bien la différence en termes de ressources humaines. Quand on lui pose des questions sur le recrutement de personnel d’ingénieurs notamment, Jules ne souhaite pas s’étendre sur le sujet
Stephane Emsellem