Tanguy Zaepfel, une révélation de la « filière » Millet ?
Après l’épreuve de Pau, Tanguy Zaepfel est classé 4e en coupe de France 600 Promosport 2018, pas très loin des concurrents qui le précèdent. Son objectif c’est clairement un top 3 en fin de saison. A 18 ans c’est déjà à sa 5e saison de compétition. Avec quelques succès, acquis grâce à son talent, et à la structure (Philippe Millet) qui lui a mis le pied à l’étrier.
Tanguy porte les couleurs de Moto Performance depuis l’âge de 14 ansEn 2018, Tanguy Zaepfel se fait remarquer en Promosport 600par ses bonnes performances. Régulièrement sur le podium, à mi saison il figure parmi les favoris pour la place finale de dauphin dans la catégorie. |
Un concessionnaire passionné.
Notre rencontre a lieu dans le paddock, sous l’auvent du concessionnaire Yamaha de Pontarlier. En attendant le pilote, nous discutons avec le patron, Philippe « Titus » Millet qui lui apporte son soutien. A l’époque Titus était le concessionnaire d’Endurance moto 38. « Je suis dans la course depuis un moment. Mon fils ainé Julien a couru en FSBK et en endurance. Maintenant je joue à fond le jeu de Yamaha avec les coupes 125 et 400 disputées dans le cadre du Promosport. Tanguy a commencé avec nous et nous essayons de l’aider à aller un peu plus loin en 600. C’est logique ».
Logique oui, mais pas si courant. Car « Titus » lui prête carrément 2 Yamaha 600 YZF. Un sacré soutien, mais ce n’est pas nouveau.
Le Supersport avant le Promosport.
Car Tanguy porte les couleurs de Moto Performance depuis l’âge de 14 ans. Né à Sallanches en Haute Savoie, le jeune homme vit aujourd’hui à Levier dans le Doubs, près de Pontarlier où il travaille comme mécanicien moto. C’est là qu’il sympathise avec Loïc, le benjamin de la famille Millet.
En 2014, il débute en coupe 125 Yamaha sur une moto prêtée par le père de son copain. Et depuis, pilote et motociste ne se quittent plus. Vainqueur 2015 en coupe Yamaha 125, il doit changer de catégorie. Et il choisit d’aller en FSBK en trophée Pirelli 600. Surprenant. « J’ai essayé le 400, mais je n’étais du tout à l’aise. Comme Julien Millet faisait le championnat FSBK en 1000, je pouvais me déplacer avec lui et j’ai suivi ».
Il reste 2 ans dans la catégorie avec quelques podiums. En 2018, nouveau changement. « Julien arrêtant la compétition, le team est revenu en Promosport, avec 8 pilotes (dont un certain Loic Millet en 400) en 125 et 400. Et j’ai suivi en 600. Sans lui, je ne pourrais pas courir. L’aide de mon père ne suffirait pas ».
Des objectifs ? Oui, mais avec la « filière Millet ».
L’objectif de Tanguy en 2018 est d’être dans le top 3 en fin de saison. « Pour le titre je ne rêve pas, je suis 4e et trop loin aux points. Mais il reste encore pas mal de courses, et on arrive sur des circuits que j’apprécie, comme le Mans et surtout Magny-Cours. Alors je pense pouvoir remonter et j’espère bien accéder au moins une fois à la plus haute marche ».
Tanguy aimerait bien aussi disputer le Bol d’Or. « Ensuite, je ne sais pas. Une chose est sure, je suivrai le team. S’il reste en Promosport en 2019, je referai une saison. C’est l’option la plus probable, mais on pourrait aussi à aller courir en Italie. Rien n’est décidé pour le moment ».
Pour Tanguy, l’avenir passe par la famille Millet. « Avec Loïc on s’entend bien, et l’ambiance est très bonne dans le team entre pilotes. Et aussi avec Titus et Julien ». Car l’ancien pilote coache les jeunes du team et leur prodigue ses conseils. La « filière Millet » est au complet, et Tanguy Zaepfel sait bien ce qu’il lui doit.