2018 démarre sur les chapeaux de roue pour Eric de Seynes chez Yamaha
L’année 2018 démarre sous les meilleurs auspices pour Eric de Seyne. En effet depuis le 1er janvier, il est président de Yamaha Motor Europe. Il succède ainsi à Kazuhiro Kuwata. Après avoir été le premier européen, en 2016, à occuper le poste de directeur général il devient le 16e président de Yamaha Motor Europe – et le premier européen à occuper un tel poste.
Eric de Seynes avec Ludovic Reigner. Eric de Seynes fait désormais partie de la haute direction de Yamaha qui comprend 13 membres. Il est le seul non-japonais. |
Eric de Seynes est depuis le 1er janvier 2018, le président de Yamaha Motor Europe. Il remplace Kazuhiro Kuwata, avec lequel il a collaboré comme directeur opérationnel (executive officer) depuis 2016. Auparavant Eric de Seynes avait occupé le poste de directeur général deYamaha France de 2010 à 2014.
Le constructeur japonais a été premier à ouvrir les arcanes du cercle décisionnel à un non-japonais. Les bons résultats des ventes de Yamaha en France soit 21% des ventes de Yamaha Motors Europe, ont été sa meilleure carte de visite.
Eric de Seynes aura la rude tâche de faire prospérer les bons résultats de Yamaha Europe qui a engrangé une croissance de 35 % en deux ans. Cela représente 1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires sur les 12,620 milliard d’euros de CA global réalisés par Yamaha en 2015.
Pour ce faire Eric de Seynes sera à la tête de 11 filiales avec une distribution dans 32 pays en Europe !
Mais Yamaha a toujours été à l’écoute des hommes de terrain. Avant Éric de Seynes, il ne faut pas oublier le rôle de Jean-Claude Olivier qui s’est beaucoup impliqué, à partir des années 70, pour défendre la création de modèles adaptés aux attentes des marchés européens.
Enfin dans les années 80, l’ancien journaliste moto François-Marie Dumas a été membre du staff européen de la marque. Et en tant que responsable de la définition des nouveaux produits, il a contribué à l’apparition de modèles aussi importants que la Yamaha FJ 1100, la Ténéré ou encore le T-Max.
Est ce la reconnaissance par les Japonais de la French Touch ?
Thierry Leconte