MotoGP : Dani Pedrosa met fin à l’hégémonie de Marquez à Brno
La victoire de Dani Pedrosa ce dimanche 17 août restera dans l’histoire, puisque non content d’enregistrer son 28e succès en catégorie reine, il met fin à l’hégémonie de Marquez. Mais surtout il prouve une fois de plus la supériorité de la marque Honda sur le circuit de Brno !
A Brno, la victoire de Dani Pedrosa s’est joué d’un cheveu devant Jorge Lorenzo ! |
On pourrait presque paraphraser la fameuse phrase de Gary Lineker ancien attaquant de foot anglais, « le football c’est 22 joueurs qui courent après un ballon et à la fin c’est l’Allemagne qui gagne ! ». En motoGP on pourrait en dire autant, puisque c’est toujours un pilote Honda qui monte sur la plus haute marche du podium. Au motoGP de Brno, cela a été Dani Pedrosa en remplacement de Marc Marquez.
Malgré une pole position acquise de haute lutte, Marc Marquez ( N°93) n’a jamais été capable de se mêler au groupe de tête sur le circuit de la République Tchèque. La surprise vient des deux Ducati d’Andrea Iannone (N°29) et Andrea Dovizioso (N°4), avantagés il est vrai par la monte de leurs pneus. Ils passent en tête de course, juste pour un tour, car Jorge Lorenzo (Yamaha N°99) décide de les remettre à leur place en prenant le leadership.
Oui, mais voilà Dani Pedrosa (Honda N°26) est dans son sillage à moins de 30 centièmes ! Au 6e tour le pilote de la Honda officielle est passé aux commandes. Pendant ce temps là, Marc Marquez, pointé 5e en début de course se bat comme un chiffonnier pour apparaître dans le Top 3. Au passage il a un contact « viril » avec Andréa Ianonne. Fort heureusement les deux hommes restent sur leurs roues !
Malgré tous ses efforts, le champion du monde en titre ne parvient pas à rejoindre le duo de tête. En analysant les temps au tour, on s’aperçoit que Marquez roule déjà 4 dixièmes moins vite que Dani Pedrosa et il possède déjà un retard de 2’’2 dixièmes, alors qu’il ne reste que 12 tours de course !
Pire, Marc Marquez voit arriver dans son sillage, Valentino Rossi (Yamaha N°46) , qui roule un dixième et 38 millièmes plus vite que lui !
Trois tours plus tard, Valentino Rossi, le passe et prend la dernière place du podium. Le tiercé gagnant du we de brno est donc : 1er Honda N°26, 2e Yamaha N°99 et 3e Yamaha N°46.
C’est la première fois depuis son arrivée en motoGP que Marc Marquez ne monte pas sur le podium. Visiblement il a souffert de sa monte de pneus ( pourtant la même que son co-équipier) et termine à plus de 10 secondes du vainqueur du jour.
Néanmoins on notera que les écarts se sont formidablement resserrés en fin de course, entre Dani Pedrosa et Jorge Lorenzo : D’une seconde 8 dixièmes au 14e tour, cela est passé à 41 centièmes dans le dernier passage !
Néanmoins, que les fans de Marquez se rassurent, le jeune prodige espagnol possède toujours une avance de 77 points sur Dani Pedrosa.
Marquez grillé par deux Ducati !Au départ du motoGP de Brno, malgré sa pole position, Marc Marquez (Honda N°93) se fait griller la politesse par Ianonne et Dovizioso (Ducati N°4). |
Le leadership de Lorenzo, vite mis à malJorge Lorenzo (Yamaha N°99) n’est resté que 3 tours de tête de course, avant de se faire déborder par Dani Pedrosa ( Honda N°26). Oui mais voilà Lorenzo est revenu très proche dans le dernier tour ! Alors dans quel sens la balance va-t-elle pencher la prochaine fois ? |
Au 6e tour Marquez joue son va tout !Marc Marquez ( Honda N°93) pointé 5e en début de course, tente son va tout au 6e tour et passe tour à tour Ianonne et Valentino Rossi. 6 tours plus tard, c’est lui qui s’incline ! |
duel fratricide entre les DucatiAndréa Ianonne ( Ducati-Pramac N°29) et Andrea Dovizioso se sont livrés à un véritable duel fratricide pour le contrôle de la 5e place. Au final Ianonne l’emporte de 19 centièmes devant son futur co-équipier 2015. Ianonne sera sans aucun doute beaucoup plus dangereux que Cal Crutchlow. |
La fratrie Marquez : les mêmes gênes ?Un peu plus tôt Alex Marquez, le propre frère de Marc, avait loupé le podium de 13 millièmes de seconde, pour terminer 4e....Une histoire de famille ? |
Thierry Leconte