Une nouvelle génération de pilotes au Tourist Trophy

Avant le lancement des courses, les adversaires désignés sur le papier étaient John Mc Guiness à gauche et Donald Cameron à droite. (Ici en photo sur la roue de Laxey). Le premier a été sacré quinze fois au Tourist Trophy et le deuxième a remporté la prestigieuse course du superbike au guidon d’une Suzuki en 2008. Mais si ce dernier sauve l’honneur des Suzuki en montant sur la dernière marche du podium du superbike en 2010, John Mc Guiness est passé complètement à côté, avec un compteur affichant zéro.

Ian Hutchinson a attendu la dernière séance d’essais, celle du vendredi 4 juin 2010, pour adresser un ultime avertissement à ses adversaires. Mais absolument personne ne pensait qu’il allait tout rafler, et ce dans des conditions très difficiles. Les écarts au niveau du Top 6 se comptaient parfois en une poignée de secondes sur un circuit de 60 km de long ! Ici Ian Hutchinson, radieux, revient vers « Grand Stand » après son dernier tour dans le « Senior ».

Le fait est assez rare pour être souligné. Mais de nombreuses courses se sont déroulés avec des écarts d’une poignée de dixièmes entre les pilotes de pointe. Ici Keith Amor (Honda N° 5), Donald Cameron ( Suzuki N°6) et Michael Dunlop (Honda N°7) se présentent en paquet à Cronk Y Voody ! Imaginez la suite de la bataille sur les routes de l’Ile de Man !

Michaël Dunlop, s’était déjà fait remarquer dans le passé avec notamment une victoire en 2009 en catégorie superport. En 2010, le neveu de Joey Dunlop, est monté trois fois sur le podium sur 5 courses ! Lors de la prestigieuse course du superbike, il fait une splendide remontée depuis la 7e place pour terminer deuxième ! Notez qu’au TT, chaque pilote part seul, toutes les 10 secondes.

Pas de TT (prononcer Ti-Ti) sans pluie ! Même si la semaine d’essais s’est déroulée sous un splendide soleil, les courses du mercredi 9 juin 2010 ont été retardées puis reportées au jeudi 10 juin. Ici les machines attendent devant « Grand Stand » avec leurs housses de protection : il n’ y a pas de paddocks sur l’Ile de man, puisque ce n’est pas un circuit permanent.

Le circuit de l’Ile de Man possède des “spots” faciles à identifier. Ici on est à « Creg Ny Baa », la fin du circuit du « Snaeffel Moutain ». Toute cette partie de la course se déroule quasiment sans spectateur : il n’y a pas d’endroits où stationner ! Comme on peut le voir la route est relativement valonnée et bosselée. Dans le fond de la photo « Kate’s Cottage » dont l’image a fait plusieurs millions de fois le tour du monde.

Il n’y a pas qu’à « Ballaugh Bridge » (prononcer « Ballaf ‘ bridge) que les motos sautent à plus de 209 km/h de moyenne. Dans beaucoup d’endroits les machines lèvent très facilement. Ce n’est pas sans risque : il n’y a aucune protection digne de ce nom ! Pour participer au TT, il faut impérativement avoir une solide expérience. Les débutants « purs » ne sont plus acceptés. Notez la position de la bulle de Ryan Farquhar.

L’un des accidents les plus spectaculaires de cette édition 2010 a été celui de Guy Martin. Fort heureusement le pilote s’en est tiré sans mal. Sa moto a été détruite.

C’est devenu un lieu incontournable pour les vedettes de GP avant le la course de Silverstone. Après Valentino Rossi et Bradley smith en 2009, en 2010 Loris Capirossi est venu soutenir Cameron Donald.
Jorge Lorenzo était aussi présent.