Gilles Stafler : On doit absolument gagner à Oschersleben !
Pour la première fois dans l’histoire du championnat mondial d’endurance, 7 équipes peuvent prétendre à coiffer la couronne mondiale à Oschersleben, le 27 août 2016. Lors de l’épreuve du FSBK de Pau, Gilles Stafler Team SRC Kawasaki, a livré à Jean DeMata son bilan de la saison et son credo pour cette finale haute en suspense !
Même s’ils sont 7 équipes à prétendre au titre, quatre équipes partent favorites pour coiffer la couronne mondiale : Motor Events, le SRC Kawasaki, le SERT et le FCC TSR.
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Cybermotard : Gilles comment envisages tu cette dernière manche du championnat mondial d’endurance ?
Gilles Stafler : De toute façon, il n’y a plus rien à calculer. Il faut absolument gagner la course. On verra bien ce que feront les autres.
Cybermotard : La machine Motors Events de Marc Mothre est en tête avec 8 points d’avance sur vous. As-tu fait quelques calculs stratégiques ?
Gilles Stafler : Effectivement se sont eux les mieux positionnés au classement devant nous et le YART. J’ai fait quelques petits calculs vite fait. Pour être champion du monde il faut qu’ils fassent minimum deuxième, s’ils finissent troisième ils leur manqueraient 2 points à condition que ce soit le YART ou le SRC qui gagne.
Cybermotard : Comment as-tu vécu cette nouvelle casse à Suzuka après la déconvenue de Portimao ?
Gilles Stafler : Malheureusement on arrive à cette situation à cause de deux courses déplorables de notre Team. A Portimao on était bien placé, même si on n’aurait pas pu lutter contre le SERT et le GMT94 mais on aurait pu faire 3e. Mais on a connu une panne d’essence puis la casse du moteur à cause d’un collier d’origine du circuit d’eau et cela on y peut pas grand-chose.
Suzuka nous a causé pas mal de petits soucis techniques avec la mise au point de la moto et notamment avec les pneus. Pirelli au Japon n’est pas implanté comme ils le sont en Europe et ce n’est pas toujours facile de trouver les bons pneus à cause de la température et surtout l’hygrométrie. Face aux Bridgestone et Dunlop japonais nous n’avons pas cherché à passer de pneu qualif et plus tôt engranger un maximum d’information pour la course.
Cybermotard : Vous avez été deux teams à avoir le même type de problème
Gilles Stafler : Le début de course s’est plutôt bien passé. Nous sommes partis en 21e position et nous sommes remontés très vite dans les 10 mais malheureusement au bout de 6h30 de course il nous est arrivé la même chose qu’au GMT94 qui pour lui c’est produit au bout de quatre tour, la casse de l’axe de roue arrière.
On ne s’attendait pas du tout à ce genre de problème car c’est une pièce que nous utilisons depuis des années tous les deux et fournis par le même fabriquant et on n’a jamais été embêté par ce type de matériel, mais ça fait partie de la course. On aurait pu finir 8e voir 7e cela aurait été une très bonne opération au niveau du championnat au vu des problèmes des autres teams permanents hormis le YART.
Cybermotard : Le petit mot de la fin ?
Gilles Stafler : Comme je l’ai dit au début, pas de calcul, il faut absolument gagner la course.