Le retour des 24H de Spa au sein du championnat mondial d’endurance
L’épreuve des 24H motos de SPA-Francorchamps va ré-intégrer le championnat mondial d’endurance moto en...2022 !
C’est au cours d’une conférence de presse, organisée le 14 mai, que Nathalie Maillet ( responsable du circuit de Spa Francorchamps) Pierre Yves Jeholet ( vice président du gouvernement Wallon) et François Ribeiro (Eurosport Events) ont annoncé le retour de l’épreuve belge au sein du championnat mondial d’endurance, après 14 ans de brouille. |
Les organisateurs du championnat mondial d’endurance moto (EWC) peuvent se frotter les mains. En effet ils viennent de ré-intégrer l’épreuve belge des 24H de Spa – Francorchamps. Mais cette intégration ne se fera qu’en ...juin 2022 !
Ce n’est pas la première surprise de cette annonce, qui n’interviendra que dans quatre ans (?). La deuxième surprise est l’organisation même de cette course de 24H. En effet, le départ sera donné le vendredi à 22H et l’arrivée se fera de même samedi soir.
Bonjour les photos de départ dans la semi-obscurité, puisque le soleil va se coucher 6 minutes après le départ. Ensuite comment suivre la course en pleine nuit, puisque le circuit de Spa Francorchamps ( 7km) n’est pas éclairé, notamment toute la partie dans la forêt ?
Idem pour l’arrivée…
10.000 fans sur le circuit de Spa, le dimanche
Enfin la journée du dimanche sera entièrement tournée vers le grand public. Les grandes marques du championnat pourront inviter jusqu’à 10 000 passionnés à faire quelques tours du circuit de Spa en toutes conditions de sécurité sur leur propre moto, au plus près des champions.
Bon, on demande à voir comment canaliser 10.000 motards lambda sur un circuit aussi long et exigeant que celui Spa-Francorchamps.
Les 24H de Spa-Francorchamps était une épreuve renommée au calendrier de l’Endurance mondiale de 1973 à 2003 sous le nom des 24 Heures de Liège. Mais en 2002, les trois organisateurs des 3 épreuves de 24H ( Le Mans, Le Bol d’Or et Spa-Francorchamps) quittent le championnat du monde d’endurance, organisé à l’époque par FG Sport et créent leur propre Trophée : le « Master of endurance ». Cela après de rudes négociations avec FG Sports, filiale du Groupe Flamini.
Ce « Master of endurance » se terminera par la ré-intégration des deux épreuves françaises au sein du championnat en 2005. Mais pas l’épreuve belge, qui ne reçoit pas l’agrément de la FIM…
Visiblement après une brouille de 14 ans, la page est visiblement tournée et laisse la place aux sports mécaniques.
Thierry Leconte