Nouvelle saison pour Julien Enjolras
Le pilote du beaujolais, Julien Enjolras, se lance pour la deuxième année consécutive dans une saison du Mondial supersport.
Julien Enjolras aborde sa deuxième saison en Mondial Supersport avec du matériel neuf et une détermination à la hauteur de ses ambitions. |
« Je remets ça » lâche Julien. « Et cette fois ci, on va faire l’intégralité du championnat » . Le français sera donc présent les 25 et 26 février au Qatar et les 4 et 5 mars à Phillip Island en Australie en supersport, contrairement à l’an dernier au le français n’avait disputé que les épreuves sur le vieux continent.
Avec un tarif de 16€ au kilo et 600 Kg de fret, le budget de déplacement , « overseas » comme disent nos amis anglo saxons, représente déjà un joli pactole, sans compter évidemment les billets d’avion de la petite équipe et les nuits d’hôtel.
L’ensemble de la saison représente environ 220.000 €. « Tout cela a été rendu possible grâce à nos partenaires, qui nous suivent depuis 10 ans, comme la société de travaux publics SOBECA . Enfin d’autres partenaires sont venus se joindre à ce noyau « dur » des partenaires de mes débuts » explique Julien.
De plus le pilote du beaujolais, repart avec deux Yamaha R-6 neuves de la concession Alexis Yamaha de Lyon. « De toutes façons , je n’avais plus le choix la machine que j’avais l’an dernier avait trois saisons dans les pattes et il me fallait du matériel neuf pour repartir sur des bases saines » . Là encore Julien a su trouver un joli partenariat, puisque c’est la société Akira Technologies, basée à Bayonne, qui lui fait sa préparation moteur.
Petite équipe, gros coeur
« Je pense que la nouvelle Yamaha me permettra d’être au moins à égalité avec les autres pilotes, car il est vrai que l’an dernier j’étais nettement en retrait au niveau du châssis avec ma machine. Quand à la vitesse de pointe, il me manquait 20km/h ! » analyse Julien.
Dans les bagages de la petite équipe figure également une ancienne figure de la vitesse en France : Stéphane Coutelle. « C’est mon coach » explique Julien. « C’est grâce à lui que j’ai franchit le pas en 2003, pour rouler en compétition » . Chargé de la préparation physique de notre homme, Stéphane Coutelle est aussi précieux pour son aide psychologique et ses analyses « Il détaille mes départs et me donne des infos sur la façon de gérer mes courses. Grâce à lui j’ai vraiment progressé ».
L’objectif de cette saison reste cependant réaliste pour Julien « La première année était une année de découverte et d’apprentissage des circuits. En 2006, j’espère figurer régulièrement dans les 15 »
Le calendrier de cette saison ne sera pas vraiment de tout repos pour Julien car il doit disputer tout le championnat Mondial d’endurance avec le team grenoblois : Endurance Moto 38.
Cette perspective ravit déjà ce jeune pilote de 23 ans « Tu te rends compte, je vais aller rouler sur le circuit mythique de Suzuka ! »
Thierry Leconte