Yohann Tibério sera l’an prochain en catégorie Mondial Supersport, toujours dans le team Megabike aux côtés de Katsuaki Fujiwara (ex ten Kate). En effet le jeune français a disputé cette année, le tout nouveau championnat des 600 superstock Européen (moto quasi d’origine avec des pneus de route) aux couleurs du team Italien version « Junior ».
Il a terminé deuxième de cette catégorie avec seulement huit points d’écart sur Corti. « J’ai eu deux problèmes qui m’on fortement handicapé : une casse de bougie à Brands Hatch et un problème électrique à Assen. Ces deux incidents ne m’ont pas permis de terminer la course, et je dois me contenter de la deuxième place » indique Yohann.
Le bilan du français est largement positif, puisque « Sur 10 courses, je gagne quatre fois et je monte sur le podium 8 fois au cours de la saison ». C’est cette réussite qui lui ouvre les portes du Mondial Supersport.
Son objectif la saison prochaine sera « de faire des actions d’éclat tout en étant une année d’apprentissage ». Surtout « la grosse différence c’est que j’aurais 25 cv de plus et de vrais pneus de course et pas les pneus de route que l’on a en superstock » précise encore Yohann.
On peut faire confiance en Yohann, au vu de la trajectoire choisie, on peut dire qu’il a accumulé les réussites. En 2001, après avoir reçu le Prix de l’Avenir de la FFM, il décide contre l’avis de sa fédération de s’expatrier en Espagne. Bien lui en a pris, car il est recruté par le Junior team Movistar et termine 8ème du championnat 125.
« Le niveau des 125 est très relevé, car pour les jeunes Espagnols c’est la porte de sortie vers les Grand Prix. C’est une expérience qui m’a vraiment beaucoup apporté » explique-t-il. En 2003 il retourne en France en Supersport et termine 3ème du championnat sur une Honda. L’année suivante, il est vice champion de France de la catégorie en étant pilote officiel chez YMF.
En fin de saison il est recruté par le team d’Antin, pour disputer les deux dernières courses du championnat d’Espagne de Vitesse à Valence et Jerez de la Frontera. A Valence il termine sur le podium, tandis qu’à Jerez il s’impose devant les Ibères avec plus d’une seconde d’avance !
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