Pierrot Lerat Van staen n’a pas les moyens de lutter en superstock Européen. Il ne peut mieux faire que 19ème en qualifs. Désormais il s’interroge sur son avenir dans ce championnat. |
Après une épreuve à Valencia où il avait été fortement handicapé par son épaule, on retrouve Pierrot Lerat Vanstaen les 7 et 8 mai à Monza pour la 2ème manche du championnat du monde 1000 Superstock.
Malheureusement le week-end italien va être difficile. Car sur ce circuit rapide, et si la condition physique était meilleure, le manque de préparation de la moto du à un budget des plus serrés s’est fait fortement ressentir. " Quand Je n’arrive pas à prendre une bonne aspi, je perds près d’1 seconde". Dans ces conditions, il ne peut se qualifier qu’à une décevante 19ème place à sa grande déception.
« J’ai une ligne d’échappement qui date de l’an dernier. De plus on a droit à une métrologie, mais je n’ai pas les moyens de me la payer (1200 €). Enfin le moteur chauffe beaucoup : en course il m’est arrivé d’atteindre les 100°C alors que la limite est de 80°. Or qui dit surchauffe du moteur, dit beaucoup de pertes et une chute de rendement » diagnostique Pierrot.
Au warm up, après encore beaucoup de travail sur la moto, il lutte encore et part à la faute. "Je savais que je ne me contenterais pas d’une 19ème place et que la chute serait inévitable tellement je devais lutter dans les courbes pour rattraper tout ce que je perdais en ligne droite" explique Pierrot. La moto n’est pas réparable dans les temps, et son épaule a de nouveau souffert, il en restera là.
"Si je n’ai pas trouvé de financement d’ici là, il y a peu des chances que je fasse la prochaine à Silverstone (28 et 29 mai), je ne peux pas me battre dans de telles conditions" conclue-t-il dépité.
Texte Julie MOTHRE/ Photo : Christian Bourget