Les engins de terrassement qui évoluent sur le circuit du Bugatti, sont lancés dans une véritable course contre la montre. En effet, toute la piste depuis la ligne droite des stands jusqu’à la passerelle Dunlop a disparu sur près de 600 mètres. Disparu aussi, le tunnel routier qui passait sous la piste et qui permettait aux visiteurs d’accéder directement au village.
La noria d’engins de terrassement de toute sorte, qui a pris la place des motos et des autos de course, doit avoir terminé les travaux avant le 8 mars, date de l’homologation du circuit pour le premier Open, qui se tiendra dix jours plus tard. Cela est bien sûr sans compter les déboires auxquels sont confrontés les engins de chantier.
Selon un responsable du chantier « On est dans les temps, car il ne pleut pas trop ». Ces travaux ont été souhaités par la FIM, qui s’est aperçu que la vitesse atteinte par les motos, lors du dernier GP, frôlait les 315 km/h en bout de ligne droite des stands.
« Trop dangereux » a décrété la fédération Internationale, qui a demandé que la configuration de la piste soit changée. L’Automobile Club de l’Ouest, a obtempéré et a décidé d’accentuer la courbe à droite du Dunlop, pour réduire la vitesse des motos.
Dans le même temps, l’ACO en a profité pour réaménager la sortie des stands, qui sera effective au premier « S » du Dunlop. Enfin le tunnel routier sera plus long et mis au gabarit des engins de secours avec un plafond atteignant 4,5m.
Au final, une fois les travaux terminés le circuit du Bugatti devrait avoir quasiment la même longueur àquelques dizaines de centimètres près !!
Ces travaux coûtant 5,7 millions d’Euros, seront étalés sur une période de 10 ans et payés au prorata des parts au sein de la société d’économie mixte. Ainsi le département devrait couvrir 50% des dépenses, La Région 25%, le Mans Métropole 15% et la ville du Mans 10%.