Cédric Tangre : un métier, deux challenges et une Suzuki
Champion de France Supersport en 2015, professeur en chaudronnerie industrielle au lycée Aristide Briand de Saint Nazaire, il se lance dans une nouvelle aventure en 2016 en parallèle à sa saison en championnat de France Supersport. Il tente sa chance en championnat du monde Supersport lors des épreuves européennes sur la seule Suzuki du plateau. Les envoyés spéciaux de cybermotard l’ont rencontré au WSBK d’Imola, le 30 avril 2016.
Cédric Tangre est le seul pilote a défendre ( encore) les couleurs de Suzuki au Mondial supersport... |
Cybermotard : Cédric parle nous de ce double challenge pour la saison 2016.
Cédric Tangre : Après mon titre en 2015 avec mon père on s’est posé la question et comme je voulais rester en 600 nous nous sommes donc tournés vers ce championnat en motivant quelques sponsors. Je me suis dit aussi qu’en restant en championnat de France se serait une bonne chose pour continuer à mettre en valeur mes partenaires. Le challenge étant de préparer les deux motos qui sont assez similaires mais dont le moteur en mondial bénéficie d’un règlement différent ce qui nous permet d’avoir trois ou quatre chevaux de plus. Mais nous n’utilisons malheureusement pas toutes les possibilités autorisées pour ne pas exploser notre budget.
Cybermotard : Comment gères tu physiquement ce double championnat ?
Cédric Tangre : Sur le début de saison je me suis retrouvé à faire 5 courses en 6 semaines, mais ça va s’éclaircir par la suite avec pas mal d’écart entre les dates. J’ai fait pas mal de sport cet hiver pour me préparer mais je commence à accuser la fatigue surtout que je bosse la semaine à côté comme prof.
Cybermotard : Que penses-tu de ton début de saison 2016 ?
Cédric Tangre : Mes résultats depuis le début de l’année ne sont pas tout à fait au niveau de mes espérances. En championnat de France, la météo sur les épreuves n’a pas était des plus favorable et j’ai préféré assurer.
Pour le championnat du Monde il n’est pas facile de s’habituer aux horaires et aux fonctionnements des essais pour les nouveaux arrivants. Les essais de 2 fois une heure le vendredi puis le samedi 2 fois 15 minutes ne sont pas très favorables si les conditions météos changent. Ils est difficile de trouver les bons réglages pour la course du dimanche après-midi ainsi que pour l’apprentissage du circuit mais je suis confiant pour le reste de l’année. La saison ne fait que commencer.