Clement Stoll : Un Alsacien qui porte haut les couleurs de l’Union Jack sur le vieux continent
Clément Stoll pilote moto, mécanicien poids lourd et passionné de rallye automobile, a décidé de vivre à fond sa passion de la moto, depuis son Alsace Natale.
Engagé en 600 Pirelli sur la seule Triumph du plateau face à une armada de Yamaha pour la saison 2016 nous l’avons rencontré lors de la manche FSBK de Ledenon le week-end du 28/29 mai 2016.
Une interview réalisée par Jean DeMata.
Clement Stoll est le premier pilote a faire briller les couleurs de Triumph ( donc un 3 cylindres) face à l’armada des 4 cylindres Yamaha en Trophée Pirelli.
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Cybermotard : D’où vient tu Clément Stoll ?
Clément Stoll : j’ai 20 ans, je suis né à Strasbourg où j’y vis et je suis actuellement en apprentissage en mécanique poids lourd également. Je suis licencié au moto club de Luneville car j’ai débuté en championnat de Lorraine.
Cybermotard : quel est ton parcours et ton palmarès en compétition ?
Clément Stoll : J’ai commencé à l’âge de 8 ans en catégorie 50 cm3 éducative puis en championnat de France dans la même cylindrée où je remporte le titre en 2008. En 2009 je participe à la Conti Cup 80 en étant pilote officiel Conti dans le cadre du championnat de France Promosport et je remporte le titre. Je passe ensuite trois ans en 125 cm3 FSBK avec beaucoup de complication par manque de budget pour accéder au matériel pour être aux avant-postes En 2013 avec mes parents, nous décidons de s’engager en Promosport 600 sur une Yamaha pour trois saisons qui se dérouleront plutôt pas mal avec un titre de vice-Champion en 2015.
Cybermotard : En 2016 tu changes de moto et tu es engagé en 600 Pirelli pourquoi une Triumph et quels sont les avantages et inconvénients d’un trois cylindres ?
Clément Stoll : suite à ma saison en promo600 de l’an dernier, Triumph Lyon m’a fait la proposition de me prêter une moto et les pièces qui vont avec pour une saison complète en FSBK. Ma Yamaha était déjà vieillissante et la valeur de revente ne m’aurait pas permis d’avoir un apport suffisant pour l’achat d’une nouvelle machine. Le choix a été plus que facile à faire et vu mon début de championnat je n’ai aucun regret.
L’avantage de la Triumph est qu’elle tracte bien car elle a beaucoup de couple et qu’elle pardonne pas mal de choses, le châssis est beaucoup plus maniable que celui de la Yamaha que je pilotais auparavant et donc moins physique. L’inconvénient c’est son train avant difficile à régler, pour moi c’est son seul point négatif. J’ai entière confiance en mon mécanicien Franck Pato qui saura résoudre le problème rapidement. En fait elle est aussi bien que la Yam voir mieux.
Cybermotard : as-tu des projets autre que le championnat de France ?
Clément Stoll : pour l’instant je ne sais pas trop je me concentre sur cette saison en Pirelli pour la finir du mieux possible. L’idéal se serait de passer en catégorie Supersport toujours avec la même marque ou peut-être en 1000 Stock, tout dépendra du budget et de Triumph. L’Endurance me tente pourquoi pas, j’ai déjà eu des propositions, le gros problème c’est toujours les budgets, on ne peut pas tout faire et il est plus important pour moi de bien finir ma saison et de faire une belle carrière en championnat de France pour finir au plus haut.