Le bilan de Lyvann Luchel en Moto3 production CEV

Lyvann Luchel, que nous avions déjà rencontré en début de saison à Valencia, fait son bilan, lors de la dernière épreuve du 20 novembre.

« Cela a été une bonne saison avec mon Team Larresport. C’était une découverte pour moi, le niveau des autres pilotes est très élevé et cela m’a permis de m’améliorer dans mon pilotage et engranger du niveau. Je participais au championnat Moto3 production qui est une catégorie nouvellement intégrée au sein du Moto3 »

La catégorie Moto3 Productions, a été créée pour permettre d’étoffer la catégorie Moto3 en FIM-CEV. En effet cette dernière arrivait péniblement à attirer une trentaine d’inscrits par épreuve en 2015. Le Moto3 productions permet de rouler avec un moteur de NSF 250R mais la pompe à injection, l’embrayage et l’ECU ( Engine Control Unit) doivent rester d’origine ! Par contre le choix du cadre ( FTR, Sutter, TSR) est libre !
En France le concept qui se rapproche le plus de celui de Moto3 production est le PréMoto3 par la maitrise des coûts d’exploitation. D’un niveau beaucoup plus élevé il permet au jeune talent l’accès à un championnat du Monde.

« Ma TSR Honda n’était pas aussi puissante que les Factory mais le but était d’apprendre pour la saison prochaine. Cette machine est compliquée en pilotage et pas beaucoup de pilotes ont eu la solution pour s’en servir au maximum. »

Même si Lyvann Luchel termine 3e de la catégorie Moto3 production, il faut savoir qu’ils n’ont été qu’une poignée ( 8 exactement) à y concourir. En fait 5 pilotes seulement ont fait l’ensemble de la saison.
Mais saluons tout de même cette performance en championnat du monde junior.

« Mais je me suis tout de même bien amusé avec. La saison prochaine je pense rester dans la même catégorie avec peut être un châssis factory et aller chercher le titre. Faire une ou deux piges en Open FIM et aussi pourquoi pas en mondial si je fais de bons résultats pendant la saison. »

Enfin Lyvann Luchel fait des pronostics sur son avenir

« J’ai eu deux contacts en moto2 mais je préfère rester en moto3 avec Marc Semeraro mon Team manager actuel car nous nous entendons très bien et comme il parle français cela facilite bien les choses. Je vais continuer à faire les allers-retours entre l’Espagne et la Martinique car mon année scolaire en 1er a déjà débuté et je veux la finir dans de bonnes conditions. Par la suite je postulerais pour une école en Espagne certainement à Barcelone. Cela me permettra d’être plus proche du Team qui est basé à Tarragone afin d’avoir beaucoup plus d’entraînements. »