Un doublé pour Léglise/Cescutti à Nogaro

Comme on le voit sur la photo du départ de la 1ere course le samedi avec l’orchestre sur la ligne de départ.
A Nogaro, il a régné une super ambiance tout le week-end, des milliers de spectateurs, un petit train pour parcourir les parcs coureurs, de la restauration type "Sud-Ouest", avec un parc fermé, au moins pour les sides, dans le public, d’où un fort intérêt, voire une découverte de la catégorie side-car pour beaucoup de spectateurs.

Que cette tour visible de partout, laquelle renseigne les spectateurs sur la position des concurrents tant aux essais qu’en course. Comme ça, on sait toujours qui est le premier. Une tellement bonne idée qu’on se demande pourquoi elle n’est pas reprise sur les autres circuits !

Autre bonne initiative du circuit, la parking des motos des spectateurs dans l’ancien paddock , au contact des sides. D’où beaucoup de visites. Très porteur pour la catégorie side-car.

Podium au complet, contrairement au samedi où il n’y avait que 2 équipages, les Peugeot sur la première marche et Carré/Guiard sur la seconde. Le dimanche, idem en 1 et 2, sur la troisième marche, nous avions Mercier/Moguet. C’est à dire tous les F2 présents à Nogaro. La catégorie F2 est très modeste en cette année 2025, seuls les Peugeot et Carré/Guiard ont participé aux 3 premières manches.

Sur la première marche, nos seuls représentants en Mondial, Paul Léglise et Marjorie Cescutti, sur la seconde, les Peugeot et sur la troisième, Cyril et Gérald Vinet. On rappelle que les Peugeot, qui roulent en sides F2 (châssis courts), s’intercalent entre 2 teams F1, châssis longs.
Les Peugeot mènent aux 2 classements, à la première place !

Ils sont presque chez eux puisqu’ils sont installés dans la région bordelaise et licenciés à Nogaro. Ils font le meilleur chrono du week-end en 1’34"380, le dimanche, devant les Peugeot 1’35"166. Troisième chrono, les frères Vinet ont fait 1’36"190.
Le record reste la propriété de Léglise/Cescutti, 1’33"868 en 2024, année où le circuit a été légèrement modifié

Que cette étiquette collée sur la visière des casques pilotes. Elle doit permettre d’associer le niveau de bruit, en dynamique, à tel side lorsqu’il passe devant le sonomètre, le "truc" en incrustation sur la photo, installé à Nogaro dans la ligne droite des anciens stands. Loin de faire l’unanimité, source d’énervement, car un jour le volume de bruit est correct, le lendemain, il ne l’est plus, alors que rien n’a été changé sur le side concerné....

Comme on le voit sur notre photo, Georges Carrière est seul à bord, non réglementaire ! Plus sérieusement, son passager Mickaël Rigondeau est tombé dans la 1er course dans le gauche du S du Lac, sans mal. Il sera à son poste le dimanche et l’équipage se classera 10e.

On les découvrent dans le droit des "S" du Lac, qui suit la ligne droite de départ des anciens stands.
A noter la déco du side, superbe. Tous les sides sont magnifiques cette année. Ils attirent "l’oeil" et c’est parfait pour la catégorie.

On les connaissaient en F2. Ils sont passés en F1 l’an dernier, mais roulaient dans la Northen Cup. Ils sont de retour dans notre championnat. A Nogaro, ils se classent neuvièmes dans les 2 courses.

Après Loïc Conchonnet au Mans, lequel, on s’en souvient était tombé dans le Dunlop, puis Clément Conil à Lédenon, c’est Sylvain Enjalbert (à gauche) qu’on a connu dans le passé passager de Maxime Jacquemozz qui a assuré l’intérim à Nogaro.

Car dans la première course, en sortant de la "Courbe de l’aviation" pour attaquer la longue ligne droite de l’aérodrome, ils sont passés sur les vibreurs et ensuite ont continué par une séance de grass-track. Quelques émotions, mais déconcentrés, ils ont perdu le contact avec les autres concurrents et ont roulé en solitaires pour finir à une modeste 8e place.

Pour le plus grand bonheur du public, dans la course du dimanche. Ils n’ont cessé de se passer et repasser durant les 14 tours de la course. Finalement, à ce petit jeu, ce sont les frères Vinet, Cyril et Gérald qui s’imposeront et finiront 3e de la course. Pour Nogaro, Vittoz avait retrouvé son passager 2024, qui roule aussi en Mondial avec l’allemand Patrick Werkstetter.

Il s’agit du célèbre Christian Chaigneau qui est retrouvait à Nogaro Philippe Gallerne. On lui doit la fameuse figure du "poirier" après course (!), très appréciée du public. Un exercice repris depuis par d’autres compétiteurs comme Pascal Lafon.

Dans les 2 courses, ils sont partis comme des balles et ont mené pendant plusieurs tours avant d’être rattrapés par Paul Léglise et Marjorie Cescutti. La logique est en sorte respecté car sur le papier un F1 est plus rapide qu’un F2, en passant plus vite dans les virages. Par contre les F2, contrairement aux F1 ont droit d’avoir un moteur "tapé", très utile dans la longue ligne droite du retour, encore faut-il savoir l’emmener comme Ted Peugeot.

Lequel (à droite) emmenait un nouveau passager, Loris Charteau ( à gauche). Laurent fait exception en utilisant le Yamaha 890, peut-être pas le plus rapide, mais très fiable.
Autre particularité, son châssis est un rare RCN autrement dit un Racing Collins Nicholson.

Pas de chance pour Quentin Mercier et Alec Moguet pour leur première course de l’année qu’ils ont regardé depuis les stands sans même faire un tour, leur moteur souffrant d’un problème d’injection. d’où grande séance de mécanique.

Le dimanche, ils sont en bagarre (188) avec Stéphane et Lalie Morel (575) (pas confondre avec Nicolas et Caroline Morel) et Claude Bay/Cédric Chevalier (9) .Ils auront le bonheur de finir la seconde course à la 13e place juste derrière les Morel tandis que Bay/Chevalier abandonneront une nouvelle fois.

On les découvre sur leur side LCR F2 (107) précédant Claude Vinet/Léane Marsal. De bons essais, 5e chrono le samedi, ils finissent aussi 5e de la course 1 tout en signant un excellent chrono en 1’37"825.

Au départ de la course 2, le dimanche, dans le virage de Totem, on reconnaît le vétéran Philippe Lebail et son fameux passager Sébastien Lavorel, suivis de Nicolas et Caroline Morel (14), Georges Carrière et Mickaël Rigondeau (38), Laurent Chapillon et Loris Charteau (89)....