Un 2e pilote Aprilia en championnat de France superbike en 2010
Pierrot Lerat Vanstaen a franchit le cap de l’amateurisme et joue dans la cour des grands en proposant un véritable « service » aux pilotes désireux de rejoindre sa structure. (Voir son projet d’aménagement de box double). C’est une manière de rendre le FSBK plus professionnel et cybermotard soutient cette initiative à fond les ballons ! |
Après Patrick Piot, c’est au tour de Pierrot Lerat Vanstaen de se voir confier le statut de pilote « support » en championnat de France sur une Aprilia RSV4. En effet le pilote basé, non loin de St Pierre sur Dives (Calvados), a signé un accord, à la mi-janvier, avec l’importateur. Pierrot Lerat Vanstaen se verra prêter des machines par la concession Daytona Shop de Montrouge avec un budget pièces fourni par l’importateur.
Pierrot Lerat Vanstaen est désormais sûr de rouler dans ce championnat (FSBK) qui s’annonce jour après jour, de plus en plus relevé pour la saison 2010, et personne ne s’en plaindra !
Pierrot Lerat Vanstaen a réussit à décrocher le statut de pilote « support » Aprilia, car il a créé sa propre structure : le PLV Racing. Cette structure se compose d’un camion de 10 tonnes avec un auvent de 9m de long et de 7,5m de large (ça c’est pour les circuits) et d’un atelier de 100 m2 ( c’est pour les « after »).
Pierrot propose plusieurs formules : la formule « accueil » qui comprend la mise à disposition d’un box aménagé, les repas dans l’hospitality pour les pilotes et les accompagnants, un responsable pneumatiques, un osteo etc..etc..Cette formule applicable en FSBK ou en Coupes promosports est fixée à 3.600€ la saison.
« Bien entendu, plus il y aura de monde à souscrire à ce genre de formule, plus les prix iront en s’abaissant » explique Pierrot. Cette démarche, qui n’est pas unique, montre que le championnat de France est en train de se professionnaliser. Il est fini le temps où on mettait la moto dans un Traffic et c’est papa qui faisait la mécanique, pendant que maman faisait des pâtes aux œufs frais…pour le petit. Maintenant pour réussir en compétition moto, il faut des moyens financiers et humains, qui va au delà de la cellule familiale. Point.
Désormais il faut pouvoir « donner une bonne image du pilote et de ses sponsors, c’est pour cela que le box sera aménagé à leurs couleurs. Et il est aussi important de pouvoir accueillir ses annonceurs dans de bonnes conditions, dans une hospitality digne de ce nom » précise encore Pierrot. Chose que le championnat d’Espagne de vitesse (CEV) fait depuis…des années !
Enfin la formule « complète », comprend en plus des prestations de la formule « accueil », la préparation et l’entretien de la moto par un mécanicien professionnel dans les ateliers de PLV Racing et sur les courses. Plus la prise en charge et le déplacement des motos et du matériel sur les épreuves du FSBK ou des Coupes promosports. Cette formule se conjugue, pour l’exemple, à 7000€ pour les promos 600 ou 1000.
Enfin autre avantage d’intégrer une structure « professionnelle » on a plus facilement accès aux stands, car leur accès est limité et l’acceptation se fait sur dossier. D’autant qu’un box coûte, déjà, la bagatelle de « 360€ » par w.e. Alors en intégrant une structure « pro » on divise les frais de manière « importante, avec des services en plus » résume Pierrot.
Enfin précise notre homme, « les pilotes peuvent venir dans ma structure avec la marque de moto qu’ils veulent, le contrat qui me lie à Aprilia ne concerne que mon statut personnel, pas ma structure ! »
Pour plus d’infos le site de PLV Racing
Thierry Leconte