les sides a Nogaro : On attendait Huet/Arifon, ce fut Moreau/Gadet
Deuxième épreuve du calendrier FSBK, ce week-end des 25 et 26 avril, sur le beau tracé de Nogaro, on s’attendait à une confrontation Delannoy/Rousseau – Huet/Arifon, mais pour ces derniers tout a été de travers. Par contre Manuel Moreau, associé à Sébastien Gadet a démontré tout son talent dans la deuxième course, loupant la victoire d’un nez de carène. On peut s’attendre lors des prochaines courses à de somptueuses bagarres entre la référence, Sébastien Delannoy, et nos deux grands et jeunes espoirs Manuel Moreau et Jonathan Huet. Une très bonne nouvelle pour le side français.
On n’oubliera pas les sides F2 où notre Estelle nationale a devancé Rémy Guignard dans la course du dimanche au terme d’une bagarre de tous les instants.
Petit bémol, Philippe Lebail était absent, n’ayant pas eu le temps de réparer après ses déboires mécaniques lors du Mondial au Mans.
Podium général de la course du dimanchePodium identique à celui de samedi. Donc, comme d’habitude, sur la plus haute marche, le boss, Sébastien Delannoy et son passager Kévin Rousseau, sur la seconde, les angevins Manuel Moreau/Sébastien Gadet, et sur la troisième Jonathan Huet, avec la tête des mauvais jours et son passager Sébastien Arifon. En fait, ce podium est provisoire, car dans quelques minutes, l’équipage Huet/Arifon sera déclassé pour n’avoir pas vu et donc obéi à un drapeau noir qui leur était destiné. |
Drapeau noir pour Jonathan Huet dans la course du dimanche.C’est en plaçant une attaque à la "Tim Reeves" au freinage pour ravir la deuxième place à Moreau/Gadet que la carène du panier du side 56 de Huet/Arifon, a heurté la roue arrière du side de Moreau/Gadet. Résultat de la manœuvre, une carène très enfoncée qui frottait sur le pneu, dégageant une très impressionnante fumée. Celle-ci a amené la direction de course à leur présenter le drapeau noir que l’équipage n’a pas vu. On préfère ne pas penser aux dégâts si le pneu avait éclaté dans la très rapide ligne droite |
Course d’anthologie pour Manuel Moreau/Sébastien Gadet le dimancheDéjà, durant la course du samedi, ils avaient surpris en faisant plusieurs tours devant Delannoy/Rousseau. Puis lors des essais du dimanche (on rappelle que chaque course a sa propre séance d’essais), ils se sont faits une nouvelle fois remarquer en occupant pendant un bon moment la pole. Lors de la seconde course, ils ont réussi à revenir dans les roues de l’équipage Delannoy/Rousseau, alors que ces derniers avaient un boulevard d’avance. Au final, ils terminent seconds, battus de quelques centimètres par notre équipage star. Au passage, dans cette course, ils ont signé le meilleur chrono en 1’36"851, devançant Sébastien Delannoy 1’38"652. Des chiffres qui parlent. |
Le métier rentre pour Lukas Wyssen/Thomas ZurbruggDeuxième course de leur courte carrière à Nogaro pour ce sympathique équipage suisse alémanique, lequel apprend vite. De plus, maîtriser un 1000 n’est pas chose facile surtout comme lors de la seconde course, le dimanche, sur une piste piégeuse à la suite de la pluie qui a précédé le départ. Donc ce tête à queue en bout de ligne droite sous les yeux d’Estelle. Ils repartiront à la faute un peu plus tard. Ca fait partie de l’apprentissage. Ils auront connu un week-end plutôt positif puisqu’ils ont fait le cinquième temps des deux séances d’essais et terminé encore cinquièmes dans la course du dimanche. |
L’exploit pour Estelle Leblond et Mélanie Farnier.On a assisté à une superbe course entre Rémy Guignard/Frédérique Poux (135) et Estelle Leblond/Mélanie Farnier (103), à laquelle s’est mêlé au début les Olliger père et fils lors de l’épreuve du dimanche. Estelle a finalement pris le dessus lors d’un freinage au bout de la longue ligne droite, notre photo. Avec le déclassement de Huet/Arifon, notre équipage féminin termine donc troisième au classement général, un exploit qu’Estelle, grande spécialiste des conditions d’adhérence précaire avait déjà accompli sur ce même circuit en 2012. |
Patrick Mulheim et Marc Roessinger s’essaient au tout-terrainMoment d’intense émotion quand Patrick Mulheim et Marc Roessinger, autre équipage suisse (98) de notre plateau side, est bizarrement parti dans l’herbe lors de la première course tout en longeant le mur de protection. Par bonheur, le terrain était bon et l’herbe sèche, car dans la ligne droite du terrain d’aviation, c’est très vite. Après un "certain" temps, ils ont rejoint la piste comme tout le monde derrière Pichon/Gauclin (169), lesquels n’ont connu que cette course. Ils n’ont pas pris le départ de la seconde à la suite de déboires mécaniques aux essais. |
Départ des sides le samediToujours aussi impressionnant le départ des sides. Dans ce délicat exercice, Sébastien Delannoy a presque réussi le sien, ce qui n’a pas toujours été le cas dans le passé. Dans ce domaine, Jonathan Huet excelle. Pas de chance, Huet/Arifon ont eu une coupure moteur momentanée peu après le départ et se sont arrêtés avant de repartir. Pour les spectateurs, ce fut l’occasion d’assister à leur spectaculaire remontée pour finir troisièmes. |
Podium F2 de la course du dimancheCe podium reprend les mêmes que celui du samedi, sauf que pour ce dernier, on avait Rémy Guignard/Frédérique Poux sur la première marche, et Estelle Leblond/Mélanie Farnier sur la deuxième. Le dimanche, ce fut le contraire. A chaque fois, les Olliger, très incisifs en ce début de saison, sur montés sur la troisième marche. |
Début de course, album de famille F2On parle toujours des premiers, il ne faudrait pas oublier les autres compétiteurs qui font le plateau et sans lequel le championnat ne pourrait exister. En ce début de course, le dimanche, on avait une bonne bagarre entre Sébastien Lavorel (174), lequel emmenait dans son panier Mathieu Crochet en lieu et place de son frère Olivier, blessé à la main, ensuite le couple Mansuy (104), et les Siro (112) autre couple également. On roule beaucoup en famille dans le side. Plus loin, on reconnaît Laforest/Fouet (171). On retrouvera Sébastien Lavorel, Lionel Mansuy ainsi que les Siro au départ du TT 2015. |
Chapillon/Capet roulent en WINDLEChapillon/Capet (89) roulent sur un châssis Windle F1. Windle est un illustre artisan anglais qui a construit des châssis F1 et F2. D’ailleurs, c’était quasiment le seul concurrent du fabricant suisse LCR dont les châssis monopolisent le plateau F1 (et à quel prix !). Le châssis long Windle a eu son heure de gloire avec le fameux équipage british Darren Dixon/Andy Hetherington, champions du monde 1995 et 1996 ainsi que Steve Abbott/Jamie Biggs, champions du monde 2002. Celui de Chapillon/Capet a appartenu au regretté champion britannique Steve Norbury. |
Les Vinet, au-delà de la douleurPas de chance pour cet équipage familial, Vinet père et fils, qui ont fini sur le dos au bout de la ligne droite quand leur side est brusquement parti sur la droite au freinage, là où ça va très vite ! C’était le samedi. Les Vinet ont retapé leur side bien amoché. Ils ont fait la séance chrono du dimanche, se sont qualifiés et ont disputé la course. Pas question de performance bien sûr, néanmoins une prouesse car même si les side-caristes sont durs au mal, le pilote, Christophe, était bien atteint. |
Albert Grison