2017 : Le retour de Philippe Gallerne en championnat de France side - car
En 2017, un pilote risque bien de venir jouer les trouble fêtes en championnat de France side car : il s’agit de Philippe Galerne, un pur passionné. Il ne risque pas de faire office d’épouvantail avec de solides expériences en championnat anglais, belge et hollandais !
Mais Philippe, avec sa 8e place en 2014 en championnat du Monde side-car affiche le 6e meilleur résultat de tous les temps des side-caristes français, derrière, Jean Murit, 5e en 1951, Jacques Drion, 4e en 1952/53/54, Jo Rogliardo 6e en 1959, Sébastien Delannoy 3e en 2016 et Alain Michel, champion du monde en 1990.
Philippe Galerne avec sa 8e place en 2014 en championnat du Monde affiche le 6e meilleur résultat de tous les temps des side-caristes français, derrière, Jean Murit, 5e en 1951, Jacques Drion, 4e en 1952/53/54, Jo Rogliardo 6e en 1959, Sébastien Delannoy 3e en 2016 et Alain Michel, champion du monde en 1990.
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Cybermotard : Quel est ton programme pour 2017 ?
Philippe : Comme la FIM impose une motorisation 600 cm3, châssis courts ou longs, je n’ai pas l’intention de réinvestir pour disputer seulement 6 épreuves de Mondial. Aussi, je reviendrai en FSBK, avec un passager français, et j’ai l’intention de disputer quelques épreuves du championnat britannique, tout comme en 2016. Seulement, je vais devoir chercher un ou une passagère pour le championnat britannique car ma passagère 2016, la britannique Helen Deeley, qui souhaite continuer en Mondial, ne pourra plus être disponible pour cause de concurrence de dates.
Cybermotard : Comment es-tu venu au side ?
Philippe : J’ai toujours été motard dans l’âme et j’ai toujours aimé le side, d’abord en spectateur. J’ai même songé faire de la compétition solo, mais finalement j’ai opté pour le side. J’ai acquis le side F2 Ireson FZR de Philippe Geffray et j’ai commencé à rouler à Carole pour le fun avec un copain, Jean Ragueneau. Puis à rencontrer des compétiteurs, comme Claude Montagnier, lesquels m’ont conseillé de rouler en championnat de France. J’ai fini par m’y inscrire et j’ai disputé 5 épreuves en 2001.
Cybermotard : Ensuite ?
Philippe : Mes vrais débuts ont commencé en 2002, année où j’ai acheté un Shelbourne (châssis anglais) F2, motorisé par un Yam FZR 600, ex-Jean Claude Huet. J’ai même récupéré son passsager , Manuel Nicolas (un ex-jockey, ndlr).
En 2003, j’ai roulé avec Franck Lelias (qui est à ce jour, devenu pilote, notre meilleur résultat au TT, 7e course 2 , en 2013, ndlr) qui sera mon passager pendant 5 ans
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Cybermotard : Quand es-tu passé au châssis long ?
Philippe : Dès 2004, sur un LCR, puis dès l’année suivante, en 2005, je suis passé au RCN (Racing Collins Nicholson) auquel je suis depuis fidèle. Collins Nicholson est un britannique, constructeur et pilote établi en Hollande.
Cybermotard : Quelle a été ta meilleure saison en France ?
Philippe : Sans conteste, 2010, avec une victoire à Lédenon. J’étais bien parti pour faire 3e du championnat, mais j’ai préféré aller à Assen plutôt qu’à la finale à Albi, donc j’ai terminé 5e.
Cybermotard : Après avoir pendant quelques années roulé en FSBK, tu es passé en championnat Mondial , pourquoi ce choix ?
Philippe : Plusieurs raisons : Après avoir roulé plusieurs saisons en France, j’ai voulu découvrir un autre monde du side. En championnat du monde, on roule avec des top pilotes, on découvre des super circuits, et puis pour moi, c’est pas plus loin ( Philippe habite Mantes-la Jolie, ndlr) et pas plus cher de me rendre en Angleterre, en Hollande ou en Allemagne que dans le Sud de la France.
Après plusieurs participations en wild-card en 2009 et 2010, je suis pilote permanent depuis 2011 jusqu’en 2016. Ma meilleure saison a été 2014, classé 8e. Si on ne me voit plus en France, je participe autant que possible aussi championnat britannique et au championnat belge-hollandais.
Albert Grison