Delannoy/Lavorel en F1 et Leguen/Cacciolatto en F2 en tête du championnat de France des sides après Lédenon

Sur la plus haute marche, notre multiple champion de France, Sébastien Delannoy et son passager Sébastien Lavorel, lequel revient tout juste du TT, qui se sont facilement imposés dans les 2 courses en signant, bien sûr, le meilleur chrono du week-end, mais bon, ils sont sur une autre planète. Du coup, ils s’installent en tête du championnat
Sur la deuxième marche le plus rapide des side-caristes helvético-français, Jean Philippe Brunazzi et son passager Mickaël Rigondeau et pour finir, en troisième position, Robert Poret avec un passager d’emprunt, en lieu et place de son fils Vincent, l’inusable Christian Chaigneau. Par pudeur, on ne dira pas leurs âges, mais pas de soucis, sur la piste, ils attaquent comme des p’tits jeunes. Des super passionnés comme eux, le side en réclame.

Départ toujours aussi impressionnant des sides, encore plus à Lédenon car on entre directement dans le fameux triple gauche, quelque chose d’unique en France, du costaud. Comme d’habitude, Huet/Arifon (N° 56) sont partis comme des balles. Delannoy/Lavorel (N°1), mettront 5 tours à les rattraper pour s’envoler vers la victoire.

Ils ont animé la course du dimanche. Toujours dans la roue de Brunazzi/Rigondeau (N° 61), Robert Poret (N°91), au prix d’un freinage d’anthologie les a dépassés au virage du pont pour prendre l’avantage quelques tours avant de se faire redoubler.
Le troisième du championnat devait être un de ces deux équipages, la deuxième, logiquement ne devrait pas échapper à Jonathan Huet et Sébastien Arifon qui ne terminent que cinquièmes de cette course pour cause de tête à queue à cause d’un pneu arrière à l’agonie. Les F1 consomment de la gomme et, subséquemment, des sous….

Sans doute l’équipage le plus véloce en F2 cette saison - une double victoire- à Nogaro, mais aussi le plus poisseux. A Lédenon, ils ont été les plus rapides aux essais comme dans la première course qu’ils dominaient avant qu’une surchauffe moteur ne les contraignent à l’abandon. Quant à la deuxième course, c’est la totale, un tour et casse moteur. Après des casses au Mans et au Vigeant, complètement écoeurés, on ne devrait plus les revoir de la saison. Avec les gros ennuis de Rémy Guignard au TT, c’est un deuxième top-équipage que le side français perd, dommage….

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, c’est donc Estelle Leblond/Mélanie Farnier qu’on retrouve sur la plus haute marche puisqu’à Lédenon, elles remportent les deux courses F2 devant un certain François Leblond associé pour cette épreuve à Olivier Lavorel, frère de Sébastien : on reste en famille.
C’est Leguen/Cacciolatto qui font troisièmes lors des deux courses et comptent 31 points d’avance sur François Leblond/Cyril Roussel, des points qui pourraient se révéler décisifs dans la suite du championnat F2.

Un nouvel équipage dans notre championnat et on ne peut que s’en réjouir. Ils viennent du side de rallye et ont participé avec un succès certain en championnat de France et au Dark Dog Tour.
Mais pas grand chose de commun entre un side de route et un side de piste. Ils ont tout à apprendre et à découvrir les circuits. Néanmoins ils se sont à chaque fois qualifiés avec leur châssis F2, peu commun, un Bellas, britannique of course, propulsé par un Yamaha. Nul doute qu’il faudra compter sur eux prochainement.

On les voit sur la piste aller chercher la victoire, mais on les connaît moins sans le casque. A gauche ; Estelle Leblond, championne de France 2012 F2, revenue tout juste du Tourist Trophy où elle est entrée dans la légende en étant la première femme à rouler au dessus du "Ton" ce qui là-bas signifie rouler à plus de 100miles/h (160km/h) de moyenne et constitue une référence. Une prouesse qu’aimeraient atteindre certains équipages masculins…A droite, Mélanie Farnier, qui vient de la côte, dans le panier d’Estelle pour sa première saison en FSBK. Les machos s’attendaient peut-être à des profils de camionneurs, mais ils ont tout faux !