Beach Cross de Berck : Axel Van de Sande inaugure son palmarès

Axel Van de Sande (Yamaha Motoland n°27) ponctue le Beach Cross de Berck 2015 comme il l’a débuté : par une victoire (1er/4e en manches du groupe A). Prenant rapidement le meilleur sur Daymond Martens puis Steve Ramon, le Belge s’isole en tête jusqu’au terme de la finale, démontrant une belle vitesse sur la piste très dégradée.

Très performant dans le groupe A (4e/1er), Milko Potisek (ici, à gauche, aux côtés de Daymond Martens) échoue en finale du Beach Cross 2015 à la 2e place. Le pilote Yamaha Tip Top Racing aurait peut-être pu titiller Van de Sande pour la victoire s’il ne s’était pas cru en tête (mauvaise compréhension de panneautage). Dommage qu’il ne participe pas à l’intégralité de la saison Sable.

Steve Ramon (n°33) a expliqué, après la finale, qu’il n’avait jamais trouvé ses marques sur le tracé de l’édition 2015 du Beach Cross de Berck. Preuve s’il en est, le pilote Rockstar Suzuki n’a enregistré aucune victoire sur les 3 manches à disputer alors qu’il les avait toutes empochées lors de sa victoire en 2014. Le Belge récolte les points de la 3e place car la bonne nouvelle est sa participation au championnat.

Camille Chapelière (n°2) doit se contenter de la 4e place du Beach Cross 2015 - comme en 2014 - après avoir perdu le podium dans le dernier tour face à Ramon. Mais des motifs d’optimisme, en terme de vitesse, sont à retirer pour la suite de la saison. Vainqueur de la première manche du groupe B, l’officiel Yamaha Motor France aurait pu récidiver dans la seconde mais une chute a provoqué son abandon.

Encore engagé en MX une semaine avant le Beach Cross de Berck, Daymond Martens (n°4) n’a pas encore pleinement commencé sa préparation pour la silice. Bien que victorieux en seconde manche du groupe B (8e de la manche 1 après une chute au départ), le manque de roulage s’est fait ressentir en finale, dans les grosses vagues de sable. Le pilote Yamaha TLB Racing assure sagement la 5e place.

Comme bien souvent, Marc De Reuver (Honda BT Motorsport n°100) a gâché ses chances de victoire en chutant (3 fois) alors qu’il se montrait un des plus rapides en finale du Beach Cross de Berck 2015 (6e).

Entrée en matière solide pour Richard Fura (n°12) lors du Beach Cross de Berck, ouverture du championnat de France des courses de sable. Le Picard se rassure après une dernière campagne gâchée par la mécanique (4 abandons sur 6 épreuves). Malgré une énorme cabriole en manche 2 du groupe B et une épaule meurtrie, le pilote Kawasaki Fury Moto accroche la 7e place en finale.

On ne le répètera jamais assez, Jean-Claude Moussé (n°6) n’est pas un adepte des sprints, comme le Beach Cross, mais des épreuves de longue haleine. La prestation du pilote Yamaha Connexion Verte à Berck (4e/3e des manches du groupe B, 8e en finale), après celle du CVerte Festival, est donc prometteuse pour la suite car la vitesse est là.

Première sortie « Sable » pour Sabry Gembala (n°18) sur la Husqvarna et Top 10 du Beach Cross de Berck 2015 à la clé. Un excellent résultat pour le pilote Itech Equipement, compte tenu d’une blessure à l’épaule contractée dans la semaine avant l’épreuve et réveillée par des chutes au cours des manches du groupe A (19e/8e).

De retour à la compétition après une fracture de la clavicule, fin juillet, Maxime Renaux (Yamaha Motoland Calais n°21) a surclassé fort logiquement ses adversaires (1er/1er/1er). Le Champion du Monde et de France Junior 2015, vainqueur de l’Enduropale Juniors 2015, n’aurait pas dépareillé dans la catégorie majeure. Le championnat national Juniors des courses de sable n’est pas son objectif.

Triplant dans la catégorie, plus grand, plus fort, Alexis Collignon (Honda n°1) s’est baladé au cours des trois manches (1er/1er/1er). Le pilote Motoland Calais remporte le Beach Cross Espoirs 2015 devant Florian et Mathéo Miot. Nous pouvons constater que le Championnat d’Europe 150 cm3 (6e en 2015) lui a été bénéfique. Le titre de Champion de France lui est promis, a priori.

Sur le podium en 2014 (3e), Yentel Martens (n°29) n’a pas connu de réussite cette année. Le Flamand a d’abord chuté au départ de la manche 1 du groupe B (6e), puis s’est fait chiper la victoire en fin de manche 2 (2e), pour enfin chuter et abandonner en finale. Le pilote Wilvo Nestaan Husqvarna Martens aura sa revanche car lui aussi devrait participer à l’ensemble du championnat de France Sable.

A défaut de moto, Victor Brossier a travaillé le poignet lors du Beach Cross de Berck 2015. Après l’humérus à l’Enduropale 2015, le pilote Yamaha Motoland Calais s’est de nouveau sérieusement blessé au bassin (double fracture) lors du Kenny Festival. Le déplacement en fauteuil n’a pas été très long puisqu’il effectue sa rééducation dans la station nordiste.

Même si son genou demeure un souci, Damien Prévot (Kawasaki DG Motos n°26) récupère une belle vélocité après deux années blanches. Après un CVerte Festival prudent, le Champenois s’est mêlé à la lutte pour la gagne dans le groupe B (2e/6e). La manche 2 aurait pu lui sourire s’il n’avait pas percuté 3 retardataires accrochés. Carter endommagé dans l’incident, le moteur a cédé en finale du Beach Cross 2015.

Même s’il n’a pu suivre la cadence de Renaux, vainqueur Juniors du Beach Cross 2015, Maxime Sot (Yamaha Martin Motos n°1) réalise la bonne opération au championnat (2e/2e/2e). Une série qui ne devrait, a priori, pas lui échapper en l’absence sur blessure des officiels Sherco (Cossus et Le Gonidec). Attention tout de même aux erreurs (chute au départ de la manche 3).

Première venue sur la plage de Berck pour Julien Tournessi (n°3). Troisième du dernier championnat de France et de l’Enduropale du Touquet 2015, le pilote KTM Baïnes Motos a décidé, cette saison, d’effectuer tous les déplacements. Bien classé dans les manches du groupe A (6e/5e), l’Aquitain était en lutte pour une place dans le top 10 de la finale avant de chuter et d’accuser le coup physiquement (11e).

Passé à la 125 cm3, en compétition, depuis quelques semaines, Scotty Verhaeghe (Kawasaki VHR n°38) poursuit sa progression et effectue des débuts encourageants chez les Juniors (4e/5e/7e).

Ils s’appellent Martens mais l’un, Daymond (n°4), est wallon et roule Yamaha tandis que l’autre, Yentel (n°29), est flamand et enfourche une Husqvarna. Les homonymes se sont souvent retrouvés au coude à coude à Berck. Outre leur accrochage au premier départ du groupe B, ils se sont affrontés jusqu’au drapeau à damier pour la gagne en deuxième manche. Une situation qui devrait se reproduire.

Arnaud Demeester (n°8) a senti, dès les essais chronos, qu’un loup se cachait dans le moteur de sa 300 cm3 2T et qu’il lui serait assez difficile de performer. Là, une chute au départ de la première manche du groupe A n’a pas arrangé ses affaires (16e). Auteur d’un bien meilleur envol et au prix d’une belle attaque, l’officiel Sherco termine 7e de la manche 2. Hélas, le moteur est devenu anémique en finale (16e).

Mais que diable faisait Vincent Thiollier (n°546) parmi les Vétérans au Beach Cross ! Bien sûr, les années passent, mais la place du Charentais est encore parmi l’élite. Il l’a prouvé en dominant largement les débats (1er/1er/1er). Au moins aura-t-il pu travailler son pilotage.

Coup de chapeau à Livia Lancelot (Kawasaki n°301) qui n’a pas hésité à venir affronter la rudesse du Beach Cross de Berck alors qu’elle axe actuellement son entraînement sur le supercross. La vice Championne du Monde féminine 2015 se classe 55e de la finale, en ayant récupéré une 450 cm3 quelques jours avant l’épreuve (23e/23e en groupe A).

N’ayant presque pas roulé depuis sa 5e place à l’Enduropale 2015, le 1er février, et surtout pas dans le sable, Nicolas Cailly (Honda Jump Motos n°11) a logiquement souffert (40e de la finale). En plus de se battre avec son organisme, le Champion de France Elite 1997 s’est aussi attelé à la découverte d’une nouvelle machine.

Bien souvent intraitable en catégorie Vétérans, notamment à Berck, Arnaud Mordacq (Yamaha n°500) est tombé sur un os nommé Vincent Thiollier (n°546), cette fois. Sans cela, Le Touquettois semblait tout de même moins à l’aise qu’à l’accoutumée, ne dominant pas aussi aisément le reste du peloton.