Marc Marquez n’est pas un grand champion
Alors Marquez, t’es vraiment un grand champion ? |
Après moult réflexions, le constat est amer mais bien présent : Marc Marquez n’est pas un grand champion. Qu’on se le dise ! Ne remettons pas en cause ses multiples titres de champion du monde, ni ses nombreux trophées dont la hauteur cumulée donnerait le vertige à Renaud Lavillenie. Décortiquons ici ces petits détails qui trahissent les petites faiblesses de l’Espagnol.
Tout commence fin 2013, lors de la dernière course MotoGP de la saison. Quelques points séparent les leaders du championnat. Lorenzo doit gagner mais Marquez peut se contenter d’une 3e place pour coiffer la couronne mondiale. Comme une course cousue de fil blanc, Lorenzo gagne et Marquez termine effectivement 3e. Certes, seul le titre reste gravé dans le marbre. Mais il n’y a aucun panache. Marquez joue les petits bras, les épiciers. Du goudron et des plumes pour Marquez !
Le rendez-vous manqué de Brno en 2014 est le 2e exemple. Avec 10 victoires d’affilée, Marquez égale le record détenu jusqu’ici par la légende Giacomo Agostini. Une victoire de plus sur le tracé Tchèque le placerait au-dessus du roi Ago. Mais le destin de Marquez ne prend pas cette voie. Pour la première fois de la saison, il ne gagne pas. Pis, il échoue au pied du podium, à la 4e place. Contre-performance, mauvais choix pneumatique ? Marquez ne se serait-il pas plutôt cagué alors qu’il avait rendez-vous avec l’histoire ?
Toujours en 2014, à Misano cette fois-ci : Marquez se cale dans la roue de Valentino Rossi et semble un ton au-dessus. Mais voilà : Le jeune Espagnol s’amuse à freiner sur les bandes blanches, tant et si bien qu’il finit par se répandre sur l’asphalte. Trop de confiance, trop d’arrogance… « Ton ambition dépasse ton talent » disait Casey Stoner à Rossi dans un autre temps.
Dans la série « abus de confiance », Marquez ne s’arrête pas là. Course d’Aragon en 2014 : la pluie s’invite pendant la course, et contrairement aux autres pilotes, Marquez ne s’arrête pas pour changer de moto. En pneus slicks sur une piste détrempée, il tente l’impossible. A défaut de réaliser l’exploit de gagner dans ces conditions, il réalise la prouesse de ne pas se blesser lorsqu’il s’étale sur le bitume… Forcement… l’eau ça mouille… et en slicks ça glisse. Pour cette erreur de débutant, gageons qu’il ait été privé de dessert le soir même dans l’hospitality Honda !
Pour tous ces petits détails croustillants, Marc Marquez ne peut pas être un grand champion.
Bien entendu, pour garder mon indéfectible partialité, je ne rappellerai pas ici l’acquisition de son premier titre MotoGP pour sa première année en catégorie reine. Trop banal dans l’exceptionnel.
Volontairement, je ne mentionnai pas non plus son habileté à surclasser la concurrence sur les nouveaux circuits du calendrier (Circuit des Ameriques, Termas de Rio, Motorland Aragon). Quel culot !
Par respect pour les anciens champions, je ne développerai pas la manière dont il a révolutionné le pilotage d’une MotoGP, obligeant les Rossi, Pedrosa et Lorenzo à revoir leur position sur la moto. P’tit con !
Enfin, pour ne pas paraitre vulgaire, jamais, au grand jamais, je n’évoquerai sa remontée fantastique lors du GP de Valencia 2012 en Moto2. Parti 33e et dernier sur la grille, Marquez remporte la course devant Julian Simon… « Je vais vous dire son secret », avouait son team manager en fin de saison. « C’est dans sa combinaison… C’est une grosse paire de c****** ».
Mais alors, s’il n’est pas un grand champion, serait-il un TRES grand champion ?