La galerie photos de la finale side-car 2016 d’ Albi
La finale du championnat de France FSBK 2016 a eu lieu sur le circuit d’Albi les 23 et 24 septembre. On a vu les victoires de Moreau/Gadet et Delannoy/Rousseau en F1 et le titre en F2 pour Estelle Leblond et Mélanie Farnier. Albi n’est sans doute pas le plus beau tracé de France, mais il a le grand mérite d’exister. Ce circuit, longtemps menacé, a retrouvé, avec une nouvelle équipe dirigeante, un second souffle. De grands efforts ont été faits, au niveau de l’accueil, des sanitaires, des animations, de la restauration etc. Bref on a passé plutôt un bon week-end, d’autant plus que le public d’Albi, toujours nombreux est sans doute le meilleur de France, tant il est passionné et courtois.
Albi, en tant que dernière épreuve de la saison présentait un plateau restreint. Seulement 15 équipages inscrits, on est tombés à 11 partants dans la deuxième course.
D’autant plus qu’il n’y avait plus de suspense pour les titres puisque Delannoy/Rousseau sont champions de France scratch (ou F1 si on veut) depuis Pau et que le titre était quasi assuré pour Estelle Leblond/Farnier en F2 depuis Carole
On a néanmoins assisté à des courses passionnantes.
Nouvelle victoire pour Manuel Moreau et Stéphane GadetNouvelle victoire pour cet équipage angevin après celle de Carole début septembre. Pourtant le week-end avait mal commencé, avec des ennuis de frein, de pompe électrique durant les essais. Sur une piste détrempée, le dimanche, on a assisté à un sans faute de Moreau/Gadet (51), alors que nos multiples champions de France, Sébastien Delannoy et Kévin Rousseau (1) se sont légèrement loupés à la chicane d’après stands, notre photo. |
Manuel Moreau à la rencontre de ses fansLe circuit d’Albi a eu la très bonne idée de placer son podium dans l’accès public, à l’entrée du paddock permettant ainsi une grande proximité entre les spectateurs et les compétiteurs. De même les spectateurs peuvent découvrir ces drôles d’engins que sont les sides, lesquels rencontrent toujours un grand succès. Vedettariat oblige, Manuel Moreau s’est plié de bonne grâce à la séance photo avec un de ses fans |
Podium F1 samediA l’issue d’une course en partie faussée car Jonathan Huet/Sébastien Lavorel qui menaient depuis le départ ont dû abandonner, on retrouve sur la plus haute marche Sébastien Delannoy/Kévin Rousseau qui ont signé un nouveau record de la piste en 1’25"506 (aux essais), sur la seconde Manuel Moreau/Stéphane Gadet et sur la troisème , les suisses Lukas Wyssen et Olivier Chabloz. |
Podium F1 dimancheA l’issue d’une course palpitante, courue sur une piste détrempée, nous retrouvons sur la plus haute marche, les vainqueurs, Manuel Moreau et Stéphane Gadet. Sur la seconde marche, nos champions de France 2016, Sébastien Delannoy et Kévin Rousseau et, sur la troisième, Lukas Wyssen et Olivier Chabloz. |
Podium F2 samediSur la première marche, Estelle Leblond et Mélanie Farnier qui entourent Sam Gache le constructeur de leur châssis, Championnes de France 2016 F2 avant même de courir car Barbier/Crochemore qui avaient encore une toute petite chance d’accéder au titre ne sont pas venus à Albi, sur la seconde la famille Olliger et, sur la troisième, Lionel Mansuy/Christophe Pouillot. |
Podium light F2 dimancheSeulement 2 équipages sur le podium, ça fait un peu désordre. Un cas que l’on avait déjà connu à Lédenon. La malchance y est pour quelque chose, plusieurs sides ayant connu des déboires mécaniques lors des qualifs du matin. Bref. Toujours sur la première marche, notre équipage féminin Estelle Leblond et Mélanie Farnier, suivi sur la seconde des Olliger père et fils. |
Estelle Leblond et Mélanie Farnier (103) championnes de France F2Un second titre pour Estelle après celui de 2012 avec Thomas Quintre dans le panier, le premier pour Mélanie. Un titre acquis en 6 épreuves, car elles ont manqué Lédenon pour cause de TT. A Albi, elles ont été remarquables le dimanche sur le mouillé, longtemps 3è avant d’être doublées dans le dernier virage (!) par Lukas Wyssen. Elles n’ont pas fait dans le détail : 2 victoires , 2 poles et les 2 meilleurs tours en course F2. |
Départ de la première course samediToujours un moment fort, surtout à Albi, où la chicane d’après stands arrive vite, d’où bousculade. Sur notre photo, alors que Huet/Lavorel, Delannoy/Rousseau/Moreau/Gadet sont déjà passés, nous découvrons Wyssen/Chabloz (41), Vinet père et fils (29), Muhlheim/Roessinger (40), Leblond/Farnier (103), Morell/Lafon (54), Hiccks/Salmon (139), Marzelle/Lavidalie (39), Rey Ramirez/Orta Vilaro (55) et Mansuy/Pouillot (104). |
Record du tour pour Wyssen/ChablozLukas a fait sensation en signant le meilleur temps en course, le dimanche, sur le mouillé. Lors du tour de reconnaissance, il a dû s’arrêter pour débrancher son shifter de commande de vitesses défaillant. De fait , en rejoignant le départ, tout le monde était parti ! l’occasion pour l’équipage d’entamer une remontée impressionnante, parfois limite comme à la chicane d’après stands où il a tiré 3 fois tout droit, notre photo. |
Encore un week-end cauchemardesque pour Jonathan Huet et Sébastien LavorelUn week-end qui avait pourtant bien commencé, puisque l’équipage signait le deuxième chrono du samedi en 1’25"669 à 163 millièmes de Sébastien Delannoy, le meilleur chrono jamais réalisé ici par Jonathan. L’exploit, c’est que Jonathan , dans son dernier tour chrono a descendu son temps de plus d’une seconde. Malheureusement dans la course du soir, la pompe à eau a cassé, d’où un moteur surchauffant, 140 ° ! Jonathan est rentré aux stands alors qu’il avait mené pendant 8 tours avec probablement la victoire au bout comme à Carole. |
Les suisses aiment la belle mécaniqueC’est bien connu, quand les suisses ne sont pas banquiers, ils sont horlogers, d’où leur goût prononcé pour les belles mécaniques. Sans doute que le pilote, Patrick Muhlheim, au centre, et son passager, Marc Roessinger, à droite, auraient préféré passer une soirée tranquille plutôt que de changer un joint de culasse. Ils sont en compagnie de Ralf Clerc, à gauche, ex-pilote en GP sides et en FSBK. |
Mini championnat internationalJustement puisqu’on parle de la Suisse, il y a , à l’intérieur de notre FSBK, un mini championnat suisse. En effet nous avons 3 équipages helvétiques. Jean-Philippe Brunazzi (61), qui a la double nationalité, Wyssen/Chabloz (41), et Muhlheim/Roessinger (40). Ont également participé à notre championnat l’anglais Steve Hicks, les belges Deroo/Burton ainsi que les espagnols Rey Ramirez/Orta Vilaro. |
Toupie pour Rey Ramirez et Orta VilaroNos amis espagnols ne sont pas très habitués à la pluie dans leur pays, donc la météo du dimanche n’a pas été la bienvenue. Leur side, qui n’avait pas les bons pneus, est parti en aquaplaning sur la piste détrempée lors des tours de reconnaissance. Orta Vilaro, la passagère est descendue en marche, heureusement sans mal. Mais pour eux, la course s’est arrêtée là.
|
Brunazzi et Rigondeau font le holeshot sous la pluieA la surprise générale, ils sont partis comme une balle dans la course du dimanche. On a un moment pensé à l’exploit , la plus haute marche du podium, mais le miracle n’a pas eu lieu. D’autant plus qu’ils ont dû rendre la main , et même s’arrêter un moment car leur pneu arrière se dégonflait. Ils terminent néanmoins à la 7è place. |
Quand 2 passagers se rencontrent …En effet, Jean Claude Bruneau, speaker attitré depuis des années de notre FSBK est un ancien passager, donc le side, il connaît. Il sait de quoi il parle quand il commente les courses. Il interviewe Olivier Chabloz, le passager de Lukas Wyssen. Olivier est un suisse d’expression française alors que Lukas est un suisse alémanique, donc de langue allemande. Encore que Lukas se débrouille très bien en français depuis qu’il participe à notre championnat. Il parle aussi anglais et espagnol. La classe ! |
Les anciens se souviennentTony Wyssen pose pour la photo souvenir aux commandes du LCR Kawasaki de son fils Lukas. Tony a couru à la grande époque des Grands Prix. Son meilleur classement a été 10è en 1996, d’un grandiose championnat gagné par Darren Dixon et Andy Hetherington devant la légende Rolf Biland (maintenant le mentor de Lukas) et Kurt Watilsperg. On ne va pas rejouer la séquence nostalgie, mais à cette époque, il y avait des gros sponsors, de l’argent, des pros. Tony avait 2 moteurs Swissauto, ce fabuleux moteur 2 temps, 39 kilos, qui délivrait 200 CV, à plus de 40 000euros pièce. Cherchez l’erreur… |
Albert Grison