Les pilotes Français en 125 en championnat d’Espagne à Barcelone.
Le championnat d’Espagne de vitesse est l’occasion pour cybermotard, de s’intéresser aux nombreux français engagés dans la catégorie 125. Plongée, grâce à notre envoyé spécial, sur la catégorie Moto2 ibérique. S’agit-il d’une véritable antichambre des GP, comme se plaît à le proclamer la Dorna, société organisatrice des deux championnats, ou plutôt d’une sorte de « championnat au rabais » n’ayant de Moto2 que le nom ?
En 125cc, on peut noter l’absence des deux teams majeurs qui ont servi de piliers à la catégorie durant des années, Aspar-Bancaja et BQR-Blusens, qui préfèrent dorénavant se concentrer sur le mondial.
Tour d’horizon en photos lors de la première épreuve du CEV (Campeonato de velocidad de Espana) le 18 avril 2010, sur le circuit de Montmelo, près de Barcelone.
De nombreux français en 125 en CEV7 Français sont présents : Grégory Di Carlo et Morgan Berchet de l’Equipe de France et ses deux Honda HRC, toujours sous la direction d’Alain Bronec. Pierre Ginieys et Corentin Juilliet, avec une nouvelle structure dénommée DFD (Dussauge Formation Détection), qui alignent deux KTM ex-Red Bull Cup, Alan Techer, remplaçant de Clément Dunikowski au guidon de l’Aprilia RSW de l’ancien team Provence Moto Sport renommé WTR Junior team suite à un accord avec l’équipe San Marinaise de GP. Et enfin Robin Barbosa, également sur une Aprilia RSW représentant le team espagnol Hernandez43. |
L’Equipe de France surclasse le DFD teamL’Equipe de France se qualifie honnêtement (17 et 23), surclassant les deux représentants du DFD team (31 et 32). Mais l’Equipe Fédérale est devancée par les deux Aprilia de Robin Barbosa (13ème) et d’Alan Techer (8ème). |
Mauvais départ de Barbosa et de TecherDurant la course, qui s’est déroulée sous un ciel gris et avec une température assez fraîche pour la saison, Robin Barbosa et Alan Techer ratent complètement leur départ, passant le premier virage respectivement en milieu et fin de peloton. La superbe remontée qui s’en suivit a tenu le clan français en haleine durant la majeure partie de la course. Trop tard pour pouvoir recoller au groupe de tête, mais assez pour retrouver nos deux Français, isolés en 9ème et 10ème position à quelques tours de la fin. |
Belle remontée des FrançaisDurant le dernier tour, Robin Barbosa, pour pouvoir doubler Alan Techer au freinage suivant, s’extraie trop fort d’une épingle et perd l’avant de sa moto. |
Moto2 : Flop des françaisDu côté de la Moto2, nos deux représentants n’étaient pas en position de force : Stéphane Duterne n’avait pas encore reçu sa machine et Renaud Binoche devait essayer de la finir pour pouvoir lui faire faire ses premiers tours de roues… |
Tous les constructeurs de châssis sont présents en Moto2 d’EspagneDès le vendredi 16 avril, on a pu constater que ce championnat n’était pas le parent pauvre des GP puisque quasiment tous les fabricants de châssis GP y sont représentés : Suter avec 4 châssis pour le team Laglisse, FTR, avec deux motos, Harris avec les deux machines du team du même nom. On y trouve aussi Moriwaki chez Andalusia, BQR dans le team Hune, RSV chez A&R Racing, ICP aux couleurs du team Hernandez43, etc, etc, etc.. En tout, pas moins de 30 Moto2 étaient présentes sur le circuit catalan. |
La Gapamm d’Andrea GrilliniOutre quelques productions espagnoles ayant encore besoin de développement (Arbizu pour l’infortuné Xavier Simeon, très déçu par le comportement de cette moto, Mir Racing, Olivé Racing, SR7, GPE, etc), on a pu assister aux débuts de deux prétendantes censées être plus sérieuses. les Inmotec, auréolées du nom d’une hypothétique future équipe de MotoGP, et la Gapam italienne. De cette dernière on ne sait finalement qu’assez peu de choses, si ce n’est qu’elle a été développée par une structure ayant un rapport avec l’ancien champion Lucas Cadalora et que son team, le "Grillini PBR Racing Team", a la volonté de l’engager en Wild Card lors des deux manches italiennes du championnat du monde. |
Du potentiel chez InmotecChez Inmotec, on n’est pas encore près à accueillir les journalistes, loin s’en faut, et on ferme le rideau métallique du boxe aussi souvent que possible. |
Des débuts balbutiantsLa course du Moto2 s’est résumée à un défilé des deux Harris du Griful team, sous l’œil de monsieur Harris en personne. La Suter de Ricard Carduz, sponsorisée par Jorge Lorenzo, n’a pas opposé de grande opposition et a baissé de rythme rapidement. |
Michelin fournisseur exclusif du Moto2 « Espagnol »Cette première manche du Moto2 « Espagnol » a été l’occasion de faire connaissance avec les pneus Michelin, puisque, au grand dam de Dunlop, c’est bien le manufacturier français qui a obtenu le monopole de la fourniture des pneus de Moto2 pour le championnat espagnol. |
Des Michelin plutôt performantsAvec la pression préconisée par le manufacturier Clermontois durant les premiers essais préalables à ce week-end, les pneus n’offraient pas un comportement satisfaisant et il a fallu l’augmenter peu à peu (entre 1.5 et 1.6 aujourd’hui) pour obtenir une température de fonctionnement adéquate. |
Meilleur temps de Torres en CEV « d’Espagne »Surprenant : Jordi Torres signe la pole en 1’49’’079 soit un meilleur chrono que celui obtenu par Julian Simon sur sa RSV du team Aspar (1:49.3) lors des essais hivernaux de l’IRTA. |
Marc Seriau