Le championnat de France side-car retrouve le circuit Paul Ricard

Un circuit que le championnat de France Vitesse avait déserté depuis une trentaine d’années ! Il a bien changé, même si son tracé est dans le même esprit. On y trouve surtout une chicane dans la longue ligne droite du Mistral qui coupe l’élan car jadis on arrivait dans la courbe de Signes à très haute vitesse et c’était très "chaud". Totalement voué à la Formule 1, (que le Castellet va perdre dès 2023 !) ses dégagements sont gigantesques. On est loin de l’action, il faut chercher sa route au milieu de grandes bandes de couleur ! Ca reste un beau circuit aux belles installations dans un superbe cadre.

De 22 aux essais qualifs, sous la pluie, on est passée à 18 partants car Léglise/Dupuis n’ont pas pris le départ tandis que Chalançon/Descours, Morell/Lafon et Delamarre/Morel ne se sont pas qualifiés. On reconnaît Wyssen/Salmon (41), les Peugeot (74), Périllat/Kotchan (52), les Vinet (29), Palacoeur/Cescutti (122), etc...

A l’issue de la seconde course, on retrouve sur la plus haute marche Ted et Vincent Peugeot , sur la seconde Lukas Wyssen et Ema Salmon et sur la troisième, Jean Périllat et Thibaut Kotchan . Le samedi, les mêmes, sauf que Périllat/Kotchan étaient sur la deuxième et Wyssen/Salmon sur la troisième.
Au classement 2022 F600, on a dans l’ordre : Jean Périllat/Thibaut Kotchan, Ted et Vincent Peugeot et Philippe Lebail/Serge Leveau.

Associé pour cette manche à Félix Dupuis, ancien passager de Clément Carré, Paul n’a pas été à la fête. Beaucoup de soucis mécaniques, aussi après la séance qualificative du samedi, sous la pluie, il n’ira pas plus loin.

A gauche, le pilote, Jean Périllat et à droite, son passager Thibaut Kotchan. Une saison exceptionnelle, pour eux qui ont commencé le side il y a seulement 3 ans. Au Castellet, il s’agissait de ne pas faire de fautes, car leurs challengers, et amis, Ted et Vincent Peugeot ne comptaient que 25 points de retard et tout restait possible.

Ils sont venus au Castellet, ce qui est toujours un gage de spectacle pour la catégorie side. C’est vrai qu’ils auraient pu être les champions de France, ils ont manqué Nogaro et Pau car ils ont privilégié le championnat du monde side-car. Ils établissent le record du tour, qui devient la référence, en 1’31"691 (149,1 km/h).

Un peu d’ambiance entre ces 2 équipages au Castellet ! Ils ont roulé de concert , et finissent chaque course à la 6è place pour Barbier/Rigondeau (72) et à la 7è pour Jacquemmoz/Enjalbert (69). Au final, Jacquemmoz/Enjalbert terminent le championnat à la 5è place pour une première saison complète en FSBK et Barbier/Rigondeau à la 7è mais avec seulement 4 manches disputées.

Toujours là et bien là, toujours aussi jeunes et enthousiastes, nos bretons Philippe Lebail et Serge Leveau (99), , terminent le championnat à la troisième place ! en rappelant qu’ils ont gagné la course du dimanche à Nogaro courue sur piste mouillée et que Philippe fut champion de France en 2007 avec Christian Chaigneau.

Sur la première marche, Steveens Palacoeur et Marjorie Cescutti, sur la seconde Loïc Eragne et Sarah Cescutti et sur la troisième Nicolas Morel et Christophe Darras. Le podium du dimanche est identique. Au classement 2022 F2, on a dans l’ordre : Steveens Palacoeur/Marjorie Cescutti, Nicolas/Caroline Morel et Jimmy Quilbault/Sylvain Pesenti. En rappelant qu’on prend le passager qui a le plus de courses disputées.

Autrement dit, les soeurs Cescutti, Marjorie à gauche et Sarah à droite sur notre photo. Sarah autrefois roulait avec Pierre Leguen, maintenant avec quelqu’un qui lui est très proche : Loïc Eragne tandis que Marjorie est la passagère de Steveens Palacoeur. Des passionnées et le talent !

Le titre F2 leur était déjà acquis depuis Magny-Cours. Ils sont également champions de France Promo 2 (le règlement le permet).Qu’importe, ils ont été une fois de plus exceptionnels avec leur side F2. Ils ont dominé plusieurs F1, alors qu’on sait qu’à pilotage égal, un F2 leur rend 3 à 4 secondes.On aimerait les voir en F1, donc si le père Noël existe, qu’il se manifeste ! Ils sont à côté de Sébastien Delannoy, 15 titres de champion de France, qui fut un des meilleurs pilotes mondiaux !

Nous sommes dans la course du dimanche. Steveens et Marjorie (122) devancent l’équipage Jérémy Boucher/Jonathan Boucher (21). Ces derniers prendront un instant l’avantage avant d’être repris par Palacoeur/Cescutti, lesquels termineront quatrièmes de la course, devancés seulement par les Peugeot, Wyssen/Salmon et Périllat/Kotchan .

Cette fois c’est Christophe Darras (à gauche) qui était dans le panier en remplacement de la titulaire, indisponible, Caroline. Nicolas aura aussi emmené, cette saison, Gabin Chenu, Clément Carré. Un bon week-end pour Nicolas et Christophe, avec 2 podiums et pour Nicolas, la 2è place au classement final F2.

Le sarthois (172) Jimmy Quilbault avec Alexandrine Lassia comme passagère, laquelle remplace Sylvain Pesenti, sont devant Mel Delamarre/A.Morel (235) tandis que plus loin on distingue Wyssen/Salmon et Périllat/Kotchan qui vont leur mettre un tour. Au final, Jimmy Quilbault et Sylvain Pesenti pointent à la 3è place du classement F2.
Un curieux championnat F2 où aucun concurrent n’a participé en totalité aux 7 manches du championnat FSBK.....

Loïc nous vient du Promosport side. Loïc et Sarah avaient roulé au Mans et Lédenon, mais ils ont cassé à chaque fois. Au Castellet, ici, ils sont à la lutte avec Eric Berthet/Max Vasseur (26) dans la course 1. Leur talent a été récompensé avec 2 podiums.

Au premier virage, après le départ, nous retrouvons Nicolas Morel/Christophe Darras (214) qui cachent Loïc Eragne/ Sarah Cescutti (522), tandis que David Descours/Lilie Descours (529), qui vont finir à l’envers lors de la qualif 2 (et fin du week-end), masquent l’équipage germano/helvétique Mike Roscher/Anna Burkard.

Ancien pilote de renom, Claude était au Castellet, son circuit fétiche, pour la passion. Un peu le local de l’étape car il habite Vitrolles, tout près,. Il est le seul à utiliser une commande électrique pour passer les vitesses, une solution très en vogue il y a quelques années.