L’album photo de la finale du Mondial side-car au Mans et du 3e titre pour Païvarinta
En ouverture des 24 heures Moto 2011 au Mans avait lieu la finale du Mondial side-car, devant un nombreux public et sous le soleil, bref l’accord parfait. Bref, on ne s’est pas ennuyé pendant la course car même si le finlandais Pekka Païvarinta s’est sauvé dès le premier tour, le voir passer dans le Dunlop reste un moment d’anthologie : il a attaqué comme un mort de faim !
Signe des temps on ne compte seulement que 18 équipages, parmi lesquels 5 français en wild-card. Parmi les absences notables, Mike Roscher pour cause de clavicule cassée et surtout Tim Reeves qui avait préféré disputer une épreuve du championnat anglais à Silverstone. Son Frenchie de passager, Grégory Cluze, aurait sans doute préféré évoluer devant son public.
Derrière les frères Birchall, meilleur temps des essais, n’ont pas été en reste.
Et nos français dans tout ça ?
Derrière, les changements de position ont été nombreux. A ce petit jeu, le meilleur a été Sébastien Delannoy, auteur d’un départ calamiteux, qui effectue une remarquable remontée pour finir dans les roues de Lebail (4e). Quant à Brunazzi/Rigondeau et Hergott/Josse, ils étaient tout heureux de leur première participation en Mondial et d’avoir fini. Quant à Philippe Gallerne et Alexandre Schreiber, ils ont gratifié le public d’un tête-à-queue au raccordement !
Retour en images sur la finale avec les photos de nos deux reporters, Albert Grison et Christian Bourget.
Païvarinta pour la 3e fois !Ils saluent le public du Mans : Pekka Païvarinta au burn tandis que Adolf Hänni est aux drapeaux : suisse pour lui et finlandais pour son pilote . De fait ils ont été sacrés champion du monde depuis le Sachsenring pour la troisième fois. Ajoutons que l’équipage est également champion d’Allemagne IDM. Beau tableau de chasse. |
56 balais et une condition physique au topJustement le voici, Adolf Hänni (le passager) a 56 ans, il affiche une condition physique exceptionnelle, indispensable à ce niveau de compétition. Il a roulé avec les plus grands mais c’est avec Païvarinta qu’il a remporté deux titres mondiaux. Un hyper passionné, une légende vivante du side-car. |
Le Bail interviewé par une vieille connaissanceJuste après l’arrivée, notre breton Philippe Lebail, sur son petit nuage, interviewé par une ancienne gloire de la moto vitesse et endurance Gérard Jolivet. Auteur d’un départ canon, il réussit à conserver la 4e place jusqu’au drapeau à damier. |
Départ devant une foule immenseJuste avant le départ, devant la grande foule : le cœur bat encore un peu plus vite. Les 24H du mans moto sont une occasion inespérée de faire connaitre le Mondial superside, devant environ 80.000 personnes ! |
La longue ligne droite des standsLa longue ligne droite des stands, comme si vous y étiez. En avant dernière position, Sebastien Delannoy et son passager Sébastien Lavorel, sur les vibreurs. Ils vont passer tout le monde pour finir cinq. |
Rapprochement Franco Autrichien dans …un panierL’autrichien Grabmuller, policier dans le civil, a été dépanné dans le panier par notre champion de France F2, Jonathan Huet. |
Kawasaki : Deutsche Kalitet ?Notre autrichien utilise un moteur Kawasaki ZX10R, le seul du plateau, et que l’on dit très rapide. |
Au taquet dans les Esses bleusPhilippe Galerne (N°7) se croyait au taquet dans les esses bleus, quand il se fait doubler par Paivarinta N°1, sur l’angle et en pleine glisse…maitrisée, dans un gauche ! |
L’innovation en side car se nomme RSRle nouveau châssis allemand RSR comme Rudi Schmied Racing, la marque qu’utilise notre français Hergott. Il affiche plusieurs innovations comme le réglage de la position moteur ou de la colonne de direction. Admirez également le pot d’échappement qui sort derrière comme sur une voiture. Aux mains de l’anglais Gary Knight , cet attelage a été plusieurs tours en 5è position. |
De la technologie comme sur une FerrariCommande de boîte électrique (comme la Ferrari F1) déclenchée par deux contacteurs au guidon. Son utilisateur, le slovène Remse en dit le plus grand bien : rapide, précis, un système appelé à se développer et se miniaturiser. |
Meilleur temps des essais pour les Birchall brothersles frères Birchall, des britanniques, auteurs du meilleur chrono aux essais. Très rapides, des attaquants de première, ils avaient gagné la course du Sachsenring et connu un hallucinant crash lors de la première épreuve à Schleiz. |
Redistribution des motorisationsles frères Birchall utilisent un LCR (Louis Christen Racing), un châssis suisse avec un moteurYamaha. Au Mans il y avait un BMW (Hergott), un Kawasaki (Grabmuller), trois Yamaha (Birchall, Remse et Rutz), le reste en Suzuki. L’absent du jour, Reeves utilise un Honda. Le quasi-monopole Suzuki s’effrite. |
Chaud pour le passager de l’attelage N°56Dans le Dunlop, les plus perspicaces de nos lecteurs auront remarqué que, le passager Wafler Ueli du side 56 est en mauvaise posture. Qu’on se rassure, il n’est pas tombé ! |
Abondance de bien ne nuit pasDevant la tribune bondée du Dunlop, l’équipage français Brunazzi/Rigondeau (N°41). Une photo qui compte dans un press-book |
Albert Grison