Avec son chapeau à-la-Chris-Vermeulen, Cédric Tangre est venu soutenir son frère Jérôme à Albi. En 2008 les deux frangins devraient rouler ensemble en championnat de France, mais sur des marques différentes. |
Après une saison 2007 « décevante » en Coupe d’Europe superstock (C’est lui même qui le dit), Cedric Tangre se lance dans un nouveau défi en ré-intégrant le championnat de France superbike 1000 sur une Suzuki Yohan Motor Sport.
En effet malgré une vitrine alléchante, Cédric Tangre s’aperçoit vite que le DBR Racing qu’il vient d’intégrer début 2007, au sein de ce championnat relevé, manque surtout de moyens. Ainsi « le calendrier des 3 séances de roulage hivernal n’a pas été respecté, on en a fait qu’une » analyse Cédric.
La préparation des motos laisse aussi à désirer puisque « on ne disposait que de 162 cv à la roue arrière, alors que nos concurrents affichaient 170 à 175 cv ». Cela se traduit sur la piste par des écarts de vitesse de l’ordre de 22 km/h ! « Ainsi à Monza, dans la ligne droite ma Yamaha plafonnait à 288 km/h alors que le reste du plateau évoluait à 310 km/h ! ».
Le manque de moyens de ce team est tel que son co-équipier : Marko Jerman fournit lui même les échappements et les boîtiers électroniques des motos !!
Tout est allé de mal en pis, quand suite à sa chute de Misano, le team n’a pas voulu changer de cadre, ni de fourche. A partir de ce moment là « Cela a été la catastrophe : je ne sentais pas la moto, j’avais l’impression de perdre l’avant dans tous les virages à droite ». En plafonnant deux fois de suite à la 30e place, Cedric se fait finalement virer de son team.
Mais on peut s’apercevoir que Cedric ne manque pas de réussite, puisqu’il signe son meilleur résultat de la saison en décrochant la 7e place à Silverstone sous des trombes d’eau !
En ré-intégrant le championnat de France, Cédric a appris au moins une chose en championnat d’Europe « Il faut être agressif tout de suite, dès le départ de la course. C’est comme cela que l’on progresse ! ».
Néanmoins le challenge que poursuit Cédric en 2008, ne sera pas facile à relever car « Je continue mes études pour décrocher mon diplôme de Génie Mécanique à Rennes ( que j’ai raté en 2007), pour ensuite me tourner vers l’enseignement en BTS »