GP de Lierop MX1 : Antonio Cairoli, Champion du Monde !
Le compte rendu complet en photo du GP MX1 de Lierop, qui a vu la consécration d’Antonio Cairoli, sur Yamaha.
C’est un coup d’essai et coup de maître d’Antonio Cairoli (Yamaha n° 222) pour sa première saison en Mondial MX1. L’Italien décroche le Graal au courage, dans le sable du tracé de Lierop, au détriment de Max Nagl (KTM Red Bull). L’ultime rendez-vous au Brésil (13 septembre 2009) désignera les deux chanceux qui accompagneront Cairoli - parmi les cinq pilotes restant en lice - pour le Top 3 final.
Dommage pour Ken De Dycker (Teka Suzuki) d’avoir choisi de s’illustrer le même jour que le couronnement d’Antonio 1er. La performance du Flamand passe un peu inaperçue aux yeux de tous alors qu’il a, de nouveau, fait étalage de son immense talent dans le champ de mines batave pour remporter le Grand Prix, un petit mois après celui de Lommel.
Le « vieux » Joshua Coppins (Yamaha Monster Energy) et Clément Desalle (LS Motors Honda) se montrent les plus réguliers pour s’installer sur les deux accessits du jour tandis que Timoteï Potisek se fait encore remarquer comme meilleur tricolore.
<A name="cairolilierop09">La consécration de Cairoli<A/>Malgré une douleur à un ménisque, Antonio Cairoli (Yamaha n°222) s’est craché dans les mains pour conquérir la couronne mondiale MX1. Arrivé en Hollande sur la défensive, vu ses difficultés à marcher, le pilote De Carli ne se classe pas mieux que 12e en manche qualificative. Au courage et voulant plier le championnat avant la dernière épreuve, le Sicilien effectue de belles remontées en course, surtout en fin de deuxième round, pour devancer Nagl, son rival le plus proche. Il prend le sixième rang (5/4) du Grand Prix des Pays-Bas et peut alors savourer son succès. |
<A name="dycker09">De Dycker fait son one-man-show</A>Ken De Dycker (n°9) est sans doute le meilleur pilote de sable du moment en MX1. Après s’être imposé à Lommel, début août, le pilote officiel Teka Suzuki récidive, et avec la manière. Meilleur temps de la séance chrono avec plus d’une seconde d’avance, vainqueur de la manche qualificative et des deux courses du GP, le Belge s’est permis de jouer avec ses adversaires comme avec la piste au plus grand bonheur du public qu’il n’a pas négligé. |
<A name="coppinslierop09">Coppins plus jeune que jamais</A>Confiant et conscient de ses chances de bien figurer sur un tracé aussi exigeant pour l’organisme que Lierop, Joshua Coppins (Yamaha Monster Energy n°6) effectue une prestation consistante qui l’amène au deuxième rang (4/2) du classement du Grand Prix des Pays-Bas. Le Néo Zélandais peut encore viser une place dans le top 3 final mais il est le moins bien placé (6e avec 38 points de retard sur Nagl). |
<A name="desalle09">Desalle trop brouillon</A>Clément Desalle (Honda n°25) monte une nouvelle fois sur un podium MX1. Troisième ex aequo avec Leok et Philippaerts, le Belge francophone ne doit de les devancer qu’au bénéfice de sa meilleure seconde manche (6/3). Le pilote LS Motors laisse filer le premier accessit dans ses trop nombreuses erreurs de la manche 1 (3 chutes). Il occupe la quatrième place du provisoire à deux petits points de son devancier Philippaerts avant l’étape brésilienne. |
<A name="leok09">Tanel Leok au pied du podium MX1</A>Quatrième du général du GP (3/6), Tanel Leok (Yamaha De Carli n°8) laisse certainement ses espoirs de podium dans sa chute du second départ. Rapide dans ces conditions extrêmes, l’Estonien peut aussi nourrir quelques regrets d’avoir mis trop tardivement la machine en route pour chiper la deuxième place à Philippaerts dans la première manche. Il est assuré de finir à la septième position du Mondial MX1 version 2009. |
Philippaerts ne lâche rienIl y a déjà quelque temps que David Philippaerts (Yamaha n°19) a perdu tout espoir de conserver son titre mondial MX1 et on ne s’attendait pas à voir l’Italien rouler aussi bien dans le sable. Dommage qu’une chute dans le deuxième round vienne briser son rythme (2/8). L’autre pilote Monster Energy Yamaha prend la cinquième place du jour et compte bien défendre sa fragile troisième position sous le soleil sud-américain. |
Nagl trébucheMax Nagl (KTM Red Bull n°5) dit adieu au titre MX1 à cause de sa relative contre-performance dans le sable hollandais (8/5), en partie due à une bonne gamelle en première manche. A lui maintenant de trouver les ressources mentales nécessaires pour conserver sa place de dauphin et ainsi assurer à l’usine KTM un doublé virtuel puisque Cairoli roulera pour les Autrichiens en 2010. |
Difficile come back pour BarraganTouché à la rate lors d’un entraînement et absent depuis le mois de juin, Jonathan Barragan (KTM Silver Action n°7) effectue un retour délicat dans la silice de Lierop. Contraint à l’abandon en première manche, l’Espagnol termine au septième rang de la course suivante mais souffre d’un manque de physique bien compréhensible. En 2010, il rejoindra l’équipe officielle Kawasaki Racing Team et sera le co-équipier du Français Sébastien Pourcel. |
<A name="timoteipotiseklierop09">Tim Potisek prend goût au mondial</A>Intégré au team officiel Honda Martin pour pallier une énième absence sur blessure de Kevin Strijbos, le Français Timoteï Potisek (n°173) réussit à marquer des points dans chaque manche (16/14) non sans avoir eu quelques difficultés préalables à régler ses suspensions usines, bien éloignées de ce qu’il utilise au quotidien. |
Belgian Air ForceNous sommes dans le deuxième tour de la première manche MX1. Clément Desalle (Honda n°25) et Ken De Dycker (Suzuki n°9) partagent le leadership de la course et semblent s’amuser de la situation. On imagine déjà le somptueux mano a mano que peuvent nous offrir les deux hommes tant ils maîtrisent leur sujet. Hélas, quelques minutes plus tard, le pilote Honda va à la faute et voit s’envoler définitivement son compère vers la victoire. |
Comme à la maisonLes pilotes belges du pack MX1, à l’instar de Clément Desalle (n°25), ont pu compter sur une forte colonie de fans pour les soutenir et mettre l’ambiance en bord de piste. Il faut dire que le circuit de Lierop se trouve à quelques encablures de la frontière. |
David Morin