A la découverte du team Kawasaki satellite en Mondial superbike : Pedercini
Au Mondial superbike d’Imola, cybermotard est allé à la rencontre de Lucio Pedercini, et de son team. Celui ci est basé près de Vérone, la ville la plus romantique du Monde.
Pedercini est devenu équipe satellite officielle Kawasaki en 2015 et en 2016 fait rouler nos français : Sylvain Barrier, Jérémy Guarnoni et Christophe Ponsson. Lucas Mahias remplacait Sylvain pour quelques courses suite à sa blessure d’Aragon. Oui mais voilà, Lucas Mahias s’est blessé à son tour à Imola (fracture des vertèbres 4-5 et 6).
Du coup pour l’épreuve de Sépang en Malaisie le 14 et 15 mai 2016, ce « unième » remplaçant sera Anthony West,originaire de Maryborough dans le Qeensland. Agé de 34 ans, ce pilote Australien a roulé en 125-250-500-moto2-moto GP-endurance et supersport. Ne manquait que le mondial superbike, voilà qui est fait !
Dans le paddock du Mondial Superbike, on découvre Lucio Pedercini un homme sympathique et souriant né à Volta Montana en Lombardie (Italie). Agé de 44 ans, cet ancien pilote de grand prix 500 dans les années 90 puis en Superbike jusqu’en 2006. Il endosse depuis le costume de propriétaire de son team éponyme. L’homme aime le tutoiement, la franchise et a répondu à quelques questions dans un excellent français avec cette touche d’exotisme que l’on adore. |
Cybermotard : En 2015 tes pilotes se nommaient David Salom et Christophe Ponsson pour la saison 2016 tu as recruté deux nouveaux pilotes le qatarie Saeed Al Sulaiti et le Français Sylvain Barrier, parle nous de ces choix.
Lucio Pedercini :
Pour Saeed, je l’ai rencontré au Qatar lors de la dernière course du championnat 2015. Il souhaitait faire le championnat du Monde Superbike car cela était un rêve pour lui. N’ayant aucune expérience des courses en mondial, je lui ai fait essayer la machine et il a été conquis par son potentiel. Pour Sylvain Barrier après son accident de voiture en 2014 et les soucis qu’il a eu avec son ancien Team, considérant que c’est un excellent pilote, je n’ai pas hésité.
Mon choix a été de prendre un jeune expérimenté et un pilote plus âgé sans expérience.
Cybermotard : Tu crées cette année un Team Superstock 1000 en parallèle, quels sont les objectifs de cette structure, prépares-tu la relève ?
Lucio Pedercini :
Jérémy Guarnoni est jeune mais a beaucoup d’expérience, il a déjà roulé pour nous et je le connais bien. J’espère si possible gagner le titre même si je sais que ce ne sera pas facile. Le but est de gagner des courses et de préparer la saison 2017 avec cette nouvelle moto et d’obtenir le titre.
Christophe a beaucoup à apprendre car c’est pour lui une nouvelle catégorie et une nouvelle moto. Il faut qu’il aille de l’avant et ne pas regarder en arrière. L’expérience engrangée cette année lui permettra de viser plus haut.
Cybermotard : Quelles ont été les répercutions suite à la blessure de Sylvain à Aragon ?
Lucio Pedercini
Cela n’a pas été très bon pour nous car nous avons reçu la nouvelle moto juste avant l’Australie. Sur les deux premières courses on a essayé de la mettre au point et on espérait avoir les premiers résultats à Aragon après avoir apporté quelques évolutions, ce qui n’a malheureusement pas été le cas.
Cybermotard : comment s’est fait la collaboration avec Lucas Mahias et envisages tu une troisième machine pour le reste de la saison ?
Lucio Pedercini :
Il ne sera pas possible d’engager une troisième moto, cela demande beaucoup de pièces et de personnels en plus ce qui demanderait un gros budget supplémentaire.
Lucas devait faire le championnat du monde Supersport cette année et suite aux problèmes qu’il a rencontré je savais qu’il était libre, j’en ai discuté avec la Dorma et ils me l’ont conseillé. Il a d’ailleurs fait de très bons résultats à Assen. Reste à savoir quand Sylvain reviendra, en attendant on compte sur lui.