Bol d’Or 2009 : le Superstock tient toutes ses promesses au finish
Satisfaits mais à bout de forces, les pilotes de la Suzuki n°52 savourent leur performance : venir à bout des 24h du Bol d’Or 2009 ! Une bien belle expérience pour ces pilotes (Cyrille Schertenleib au milieu et Frédéric Bottoglieri à droite) issus du Challenge de vitesse Protwin. |
Les 3 leaders Superstock du jour, Maccio Racing n°83, Motors Events Joe Bar Team n°50 et Qatar Endurance Racing Team n°95 sont restés solides jusqu’au bout en terminant respectivement 7ème, 8ème et 9ème au scratch. Il devancent la surprenante BMW n°17, le TRT 27 (l’équipage le plus jeune) et la Kawasaki du 3D-Endurance (12ème, 13ème et 14ème au scratch) qui a connu quelques légers ennuis dans la dernière heure.
En remportant la catégorie Superstock, Patrick Maccio a fait comprendre qu’il fallait compter sur lui. En effet, nombreux ont été les obstacles dressés devant lui pour l’empêcher de présenter un équipage Kawasaki « bis ».
Or avec ce podium, Kawasaki , en plus du podium en Superbike (EWC), fait briller un peu plus les couleurs des « Verts ».
Enfin le team des Qataris, (Suzuki N°95) remporte le titre de champion du Monde superstock avec une fort honorable 8e place au scratch. D’autant que son rival le plus proche dans cette catégorie, le Suzuki Endurance Moto 45 a abandonné un peu avant minuit sur casse moteur. Les Qataris remportent pour la 2e fois le titre de la catégorie.
Si les 4 premiers de la catégorie Superstock ont été réguliers durant cette 73ème édition du Bol d’Or, le TRT 27 a lui fait l’ascenseur et a lutté contre les problèmes divers et variés pour revenir (presque !) à hauteur de leurs ambitions, à 2 longueurs du podium. Une très belle performance pour des « gamins dont 2 (NDLR : Kévin et Etienne) qui n’ont pas le permis moto et a qui on a mis un ‘A’ sous la selle ! » plaisante Eric Tanésie, le team manager.
La bonne surprise du jour vient de la Suzuki n°52 des pilotes Protwin qui terminent la course pour leur première expérience sur 24h d’endurance. La 32ème place scratch (sur 40 équipages ayant passé le drapeau à damier) signée par Frédéric Bottoglieri & Cie est une belle récompense pour les efforts produits avec « les moyens à disposition », cite Jérôme, le mécanicien et pompiste pour l’occasion. Le team manager Xavier Milon nous commente, en essuyant ses larmes de joie « aucun mot ne me vient à l’esprit pour définir ce qu’on vit. Je voulais voir le Bol d’Or…on peut pas se rendre compte à quel point c’est dur…un truc de fou ! » .
A tous les niveaux de la compétition, pour la gagne au classement général ou pour la découverte d’une nouvelle expérience d’endurance, les teams engagés nous ont fait vivre une superbe 73ème édition du Bol d’Or.
Jérôme Devay