Une Ecole de la Performance
Dans le monde de la compétition auto et moto, Thierry Fornerod dirige la seule entreprise privée de France et de Navarre capable de former des techniciens au plus haut niveau. Installée depuis avril 2007, dans de nouveaux locaux à Nogaro dans le Gers, cybermotard vous invite a découvrir cette école qui est la seule à proposer un véritable boulot de mécanicien de haut niveau dès la sortie de stage.
Thierry Fornerod, fondateur de l’Ecole de la perf’Thierry Fornerod est le créateur de l’Ecole de la Performance basée à Nogaro et ce depuis 1999. Il sait ce que compétition veut dire, puisqu’il a été le mécano d’Hubert Auriol, quand ce dernier courrait le Dakar sur une Cagiva. Mais de tout temps il a été associé à Patrick Salles, et ce depuis les débuts de la Coupe Ducati Pantah. Depuis 2001, c’est avec l’importateur Ducati qu’il a décroché les titres de champion de France supersport et superproduction avec David Muscat. Beau palmarès ! |
Un encadrement de qualité7 enseignants dispensent leur savoir auprès des stagiaires, dans une formation qui dure 11 mois et qui coûte 11.000 euros. Fabien Gatineau, (assis) le directeur adjoint précise « On fait venir une quinzaine d’intervenants extérieurs de renom comme Pierre Faucher (directeur de chez Ohlins), Jérôme Haslin (ingénieur compétition chez Michelin), René Hillorst (Aerodynamique de chez Toyota F1) etc… »ce sont les Fongecif et les Conseils régionaux qui prennent (tout ou partie) du financement des dossiers des candidats. |
Des locaux vraiment spacieuxDepuis avril 2007, l’Ecole de la Performance s’est installée dans les locaux de « Fior » (une des rares motos françaises a avoir disputé des GP 500). La superficie totale est de 1.800 m2 et la capacité totale d’accueil des élèves est de 40 à 42 personnes. |
Stagiaires en coursLes stagiaires alternent formation en théorie et pratique sur des véhicules confiés par des teams de compétition. (Carrera Cup etc..) Les 2/3 des stagiaires sont destinés à la compétition auto et un petit tiers à la moto. Pour être dans le bain ils portent toute la journée leur combinaison de mécano aux couleurs de l’Ecole. Le programme auto porte sur le châssis, le moteur, les suspensions, l’acquisition de données et la gestion électronique du moteur. |
Flavio un des 3 formateurs specialisés motoFlavio Prodolliet, au clavier, est l’un des 3 formateurs spécialisés dans la moto. C’est un spécialiste du châssis, réglages suspensions et acquisitions de données. Il a un solide back ground, étant donné qu’il a travaillé 4 ans chez Scrab (Jean Claude Besse) en Grand Prix moto. Ici il fait découvrir le travail d’un amortisseur sous différentes configurations. |
Les motos du team 18 à l’atelierL’autre source de revenus de l’Ecole est la préparation de motos de compétition. Ici les stagiaires préparent les deux machines d’endurance du team des sapeurs pompiers en endurance. Bien entendu, les stagiaires partent aussi sur les circuits et certains d’entre eux vont aller en Equipe de France Grand prix et d’autres chez YZF MG compétition en WSBK. |
Militaire en reconversionMême si la moyenne d’âge des stagiaires est de 22/24 ans, Olivier Guiony est complètement atypique, puisqu’il a 42 ans et demi. C’est un militaire en reconversion qui espère monter son propre atelier de réparation et de préparation moto dans les landes. Ici il travaille sur sa moto perso une rare Ducati TT2. |
Julien de MaubeugeA contrario, Julien Boutillier est un fan de compétition depuis l’âge de 8 ans, (il en a 22) où il a commencé à se lancer dans le moto cross. Il adore le milieu de la course qui lui donne des décharges d’Adrénaline et se consacre davantage à la mécanique depuis l’âge de 12 ans. Son rêve est de devenir un prestataire en préparation moto. |
promotion 2008« Sur les stagiaires en auto, 98% sont assurés de trouver un travail en sortie de stage » assure Thierry Fornerod. « C’est beaucoup plus dur de recaser des mécaniciens moto, car il n’y a pas beaucoup de débouchés en France, par manque d’argent. » |
le site de l’Ecole de la Performance
le team des sapeurs pompiers
Thierry Leconte