Deux Suzuki côte côte sur la grille de départ du 78e Bol d’Or
Ce 78e Bol d’Or, disputé pour la dernière fois sur le circuit de Nevers Magny Cours, verra deux Suzuki officielles prendre le départ côte côte. Il s’agit de la Suzuki N°1 et de la Suzuki N°72.
Ce n’est pas un exploit pour la Suzuki du Junior team, qui pointe régulièrement dans le Top 5 au niveau des qualifications.
L’autre fait notable est la confirmation de la pole position de la Honda Racing. Là encore ce n’est pas une grande surprise, puisque la 2e séance d’essais qualificative s’est déroulée sur une piste humide. Donc impossible d’améliorer les chronos établis la veille.
Cela n’a pas fait les affaires de la Kawasaki N°11, qui est relégué à la 16e place ! Pourquoi cette place, qui ne reflète pas le réel potentiel de la Kawasaki officielle ? Tout simplement par ce que Mathieu Lagrive a été autorisé à rouler, après sa chute. En disputant sa qualification sur piste mouillée, ce dernier n’a pas pu rentrer dans les chronos établis sur le sec. Comme la position sur la grille de départ est calculée sur la moyenne des pilotes, avec un chrono de 1’43’’308, la kawasaki partira de la 16e place sur la grille de départ.
La Suzuki N°1 partira de la 3e place sur la grille de départLa Suzuki N°1 partira de la 3e place de la grille de départ. Mais à cause de la limitation des pneus de « qualification » l’équipe de Dominique Méliand est à 1 seconde et 13 centièmes des chronos de qualifications de 2013. Mais la nouveauté, c’est qu’elle aura à ses côtés la Suzuki N°72 du Junior Team. Baptiste Guittet, Etienne Masson et Gregg Black sont à 82 centièmes de leurs aînés. |
Confirmation de la pole position pour la Honda RacingHonda racing confirme sa pole position, obtenue la veille sur piste sèche. Lors de la 2e séance qualificative, un pilote n’est même pas sorti de son stand, alors que la piste était mouillée. Au vu des conditions de piste changeantes, durant le we, bien malin qui pourra prédire l’ordre d’arrivée de ce 78e Bol d’Or. |
Des échanges vifs en salle de presseContrairement à cette image, les propos échangés entre les pilotes ont été « vifs » quand il a fallu aborder la limitation des pneus dit « de qualification ». En principe destinés aux seuls teams de pointe et gratuits ! Certains argumentant sur le fait que cela peut nuire au spectacle. Problème, il y a très, très peu de spectateurs le jeudi et le vendredi ! |
Le contrôle du contingent de pneusYannick Bureau, le team manager du team des sapeurs-pompiers montre à son équipe, les sanctions infligés en cas de non respect de la pose des étiquettes sur le contingentement des pneus. 30 secondes de « stop and go » lors de la première émission. Et une minute de « Stop and Go » lors de la deuxième ! En 2015, ce contingentement de 45 pneus de course tombera à trente ! |
Contingentement des pneus : une bonne mesure selon Yannick BureauLe contingentement des pneus est « une bonne mesure » selon Yannick Bureau. En effet, selon lui il y avait trop de différence de traitement entre les teams « usine » et les autres, particulièrement les stocks. Avec un contingent de 30 pneus en 2015, les manufacturiers vont être obligés de « développer des pneus endurants et performants » pour tous ! Ici le résultat de pneus pluie qui ont roulé sur le sec. |
QERT le retour par la petite porteAprès avoir été champion du monde superstock en 2008, 2009 et 2010, le QERT (Qatar Endurance racing team) fait un retour en endurance, très discret. Selon Erwan Coadou, son team manager, le but est de « décrocher le titre de champion du Monde d’endurance ». Mais cette fois çi, le QERT a choisi de rouler sur une Kawasaki . Et c’est « une moto que l’on découvre » explique Erwan. L’équipe est composée pour moitié de mécanos espagnols et Français. Les Français sortent tous de la filière du Lycée le Mans Sud. |
BMRT-3D Endurance : deux teams en un !Non il ne s’agit pas de la fusion du BMRT et du 3D endurance. Plus exactement Emmanuel Labussière est venu en renfort pour aider le Bourgogne Moto Racing team à se « professionnaliser et à s’aguerrir » en course d’endurance. Car cette équipe, aidée par le Conseil Général de Bourgogne, en est à ses débuts. Par contre le 3D endurance, bien connu des habitants de la Nièvre, a dû faire l’impasse sur ce 78e Bol d’Or pour cause d’impréparation de la moto. Théoriquement aux 24H du Mans, on devrait revoir le 3D Endurance. |
Thierry Leconte