Bol d’Or Classic des 15 et 16 septembre 2023 : un Trio de Sportwinneurs au départ !
Publié le 4 octobre 2023
C’est sur le très populaire tracé de Paul Ricard, au Castellet, que 3 équipes issues du Sportwin Club, ont planté leur barnum pour participer au Bol d’Or classic, les 15 et 16 septembre 2023.
Amoureux des Classics et du charme des mécaniques ancienne, le Bol d’Or Classic regroupe plus de 60 équipages au guidon de machines de plus de 31 ans.
La victoire est attribué au cumul de deux manches de 2h.
Retour en images sur une semaine intense et fortes en émotions.
Mardi : 2 essais libres
Mercredi : contrôle technique et passage au banc
Jeudi : derniers essais libres et essai qualificatif
Vendredi : course 1 de nuit
Samedi : course 2 de jour
Mickael Bousseau et Thierry Blasco sur la Yamaha 1000 FZR
Sur la Yamaha 1000 FZR et portant le numéro 25, la première équipe est composée de Thierry Blasco et Mickaël Bousseau.
Les premiers essais libres du mardi sont assez concluants.
Essais 1 : Mickaël prend rapidement ses marques et réalise déjà de beaux chronos. Thierry Blasco est plutôt en phase d’apprentissage de la moto.
Essais 2 : une panne d’essence vient réduire le temps de roulage de nos pilotes
En fin de journée Mickaël tourne en 2 min 25 et Thierry en 2 min 32 : ils pointent à la 13e place au scratch
|
Philippe Dolat et François Landais sur une Yamaha de 1987
Avec le 63, sur la Yamaha 750 FZR, on retrouve Philippe Dolat et François Xavier Landais en catégorie post classic.
Les premiers essais de Philippe se passent très bien. Ce n’est malheureusement pas le cas pour François qui a du s’arrêter au bout de 2 tours à cause d’une casse du câble d’accélérateur.
Après un peu de mécanique ils sont de nouveau d’attaque sur les deuxièmes essais.
La journée se termine bien puisque nos deux pilotes tournent en 2min 36, à la 41e place des essais.
|
Fabrice Merlin et Regis Le Breton sur une Honda 900 CBR
La dernière équipe roule elle, sur une Honda 900 CBR de 1992.
Les premiers essais démarrent bien pour ces deux pilotes expérimentés. Régis Le Breton réalise déjà des bons chronos en 2min 30. Fabrice Merlin découvre lui la moto et le circuit. Il commence ses premiers tours en 2min 39.
Ils subissent également une panne lors des deuxièmes essais, au bout de 5 tours. Un problème au niveau de l’arrivée d’essence. Fabrice n’aura donc pas l’occasion de s’exercer d’avantage sur cette première journée. Du coup ils ne pointent qu’à la 28e place des essais.
|
Jeudi, les choses sérieuses commencent
La veille de la première course est une journée bien chargée : derniers essais libres, première qualification et roulage de nuit.
Toutes les motos ont été réparées et nos pilotes sont plus que prêts !
Les chronos tombent lors des essais qualificatifs :
Sur la 25 Mickaël 2.23 - Thierry 2.30
Sur la 63 Philippe 2.30 - François 2.32
Sur la 165 Régis 2.26 - Fabrice 2.29
Rouler de nuit sur un circuit n’est pas une chose très courante. Il faut prendre confiance, trouver ses repères. Pas facile mais nos 6 pilotes relèvent le défi avec succès.
|
Vendredi : deuxième qualification et course de nuit
Dernière occasion de faire tomber les chronos durant les essais qualificatifs 2, avant d’enchainer sur la course de nuit.
Lors de cette séance. Sur la Yamaha1000 FZR, numéro 25, Mickaël Bousseause maintient en 2.22 alors que Thierry Blasco tombe en 2.28.
Sur la Yamaha 750 FZR, Philippe Dolat conserve son meilleur tour en 2.30 et François Xavier Landais gagne 1 sec et réalise un 2.31.
Sur la Honda 900 CBR, portant le numéro 165, Régis Le Breton fait son meilleur tour de la session en 2.28 alors qu’une nouvelle panne empêche Fabrice Merlin de rouler.
Course de nuit :
Régis et Fabrice ont pu réparer in extremis la moto en mettant un régulateur tout neuf et peuvent prendre le départ. Néanmoins, ils rencontrent encore des problèmes électriques avec remplacement de fusibles durant la course. Ils terminent ainsi 46e.
Mickaël Bousseau ne prend pas un très bon départ sur la Yamaha 25, mais il remonte comme un boulet de canon avec des chronos en 2.22. Lorsqu’il passe le guidon à son co pilote Thierry Blasco, ils sont en 13e position. Ils terminent 11e au général et 2e de la catégorie 1000. Thierry réalise son meilleur tour en 2.25.
La 3e équipe, numéro 63, effectue une bonne course, régulière et termine 23e.
|
Deuxième course sous le soleil
La deuxième course de 2h s’est déroulée en journée, sous un beau ciel bleu.
C’est Thierry Blasco qui prend le départ sur la Yamaha 1000 yzf. Malheureusement il rate le départ, ce qui le place en avant dernière position. Motivé plus que jamais, il remonte très rapidement sur ses concurrents et se place dans le top 10, après seulement 2 tours. Il arrive alors dans le virage de signe, en 5e, lorsque la vitesse saute et repasses-en 4e générant une glisse de l’arrière qui se termine en chute.
Thierry est alors évacué en ambulance, mais plus de peur que de mal. Il s’en tire malgré tout, avec de multiples contusions, deux importants hématomes ainsi qu’une côte douloureuse.
Après être rapatrié au stand, la moto est contrôlée par l’équipe qui va changer les pneus pour que Mickaël puisse rentrer en scène.
Ils terminent 46e de la manche, forcement déçus mais l’équipe n’a rien lâché ce qui a permis aux pilotes de terminer la course.
Après leurs déboires techniques depuis le début de la semaine, Régis Le Breton et Fabrice Merlin réalisent une très belle course. N’ayant pas de roue d’avance ils passent la ligne d’arrivée avec des pneus arrachés mais en 13e position.
Philippe Dolat et François Xavier Landais, fidèles à eux même, effectuent une course rythmé et constante. Grâce à leurs chronos réguliers et à une bonne gestion dans les stands, ils se classent 26e.
|
L’équipe au complet, remerciements
Cette semaine intense et riche en émotions, n’aurait pu avoir lieu sans toutes les personnes qui ont œuvré auprès des 6 pilotes. Emma et Lulu ainsi que Jean Luc pour les repas et l’intendance. Valérie, Jean Luc, Killian, Titi Duc, Edouard dans les stands. Les team managers Pascal et Alain qui ont été au four au moulin. Au chronos en Pit Lane Valou Colline Lulu, Emilie et Edouard. Bravo à tous !
|
Karine Fillod2