A MOST, Alvaro Bautista entre dans la légende du WSBK en remportant 18 courses en une saison
Après son succès lors de la course 2 à MOST, Alvaro Bautista (Ducati N°1) entre dans la légende du mondial Superbike en remportant 18 courses en une saison !
Alors qu’il reste encore 4 rounds, il est fort probable qu’il explose ce record de victoires. Il s’impose lors de cette course du dimanche devant Danilo Petrucci (Ducati n°9) et Jonathan Rea (Kawasaki n°65) à la suite d’une course d’anthologie qui l’oppose à Toprak Razgatlioglu (Yamaha n°54). Le pilote Yamaha ne verra malheureusement pas la ligne d’arrivée à la suite d’une chute causée par son pneu arrière.
Jonathan Rea a lui aussi augmenté son nombre de victoires en WSBK à 119 en remportant la course 1, devant Toprak Razgatlioglu. Les deux hommes aillant fait un meilleur choix de pneus qu’Alvaro Bautista, sur une piste déclarée wet. Le pilote Espagnol fini 12e.
Au classement général, Alvaro Bautista compte désormais 74 points d’avance sur le pilote Turc, qui avec son abandon en course 2, voit ses espoirs de titres se compliquer grandement.
Dans le clan Français, Loris Baz qui est sur la sellette chez Bonovo Action, parvient à entrer lors des 2 courses dans le top 10. Il finit également 2e meilleur pilote BMW. Espérons que cela soit suffisant pour lui permettre de garder un guidon au sein de la firme à l’hélice.
Jonathan Rea et Toprak Razgatlioglu fins stratèges lors de la course 1Sur une piste déclarée wet, Johny Rea et Toprak Razgatlioglu vont donner une leçon de stratégie au team Ducati Aruba. Ils s’élancent avec des pneus intermédiaires alors que chez Ducati, Alvaro Bautista part en pneu pluie. Ce choix à la gomme va le contraindre à un flag to flag chronophage, le privant de toute chance de victoire. |
Alvaro Bautista s’impose le dimanche à la suite d’une course d’anthologieC’est tout simplement la plus belle course de la saison à laquelle nous avons assisté en ce dimanche 30 juillet 2023. Après une lutte acharnée entre Bautista et Toprak, qui a repoussé les limites de tous ses freinages, le dernier mot reviendra au pilote #1. |
Stephane Emsellem