Une JBB exposée au Salon de Milan
C’est peut être le début de la fin du tunnel pour Jean Bertrand Bruneau, alias JBB, le concepteur du train avant qui équipe la moto qui porte son nom. En effet, une moto chinoise équipée de son système est exposée au salon de Milan, et ce jusqu’au dimanche 19 novembre 2006.
Le projet de la Jiangmen 125, équipée du train avant JBB, a démarré fin août 2006. L’un des deux prototypes est exposé au Salon de Milan. |
C’est sans doute la fin du tunnel pour Jean Bertrand Bruneau, alias JBB, qui est le concepteur du train avant qui équipe la moto qui porte son nom. En effet un accord est intervenu entre la société de Michel Marqueton : ESTM (European Sport and Technology Management) basée près de la Ferté Bernard dans la Sarthe et le constructeur chinois Jiangmen de Canton.
Pour l’instant l’accord porte sur la production de deux prototypes 125, dont l’un est exposé au salon de Milan en Italie. Mais tout porte à croire que les chinois, ne veulent pas en rester là. En effet, le gouvernement chinois veut apparemment clarifier ce secteur qui comporte quelques 200 constructeurs recensés de manière officielle et ne voudrait en garder qu’une dizaine !
« Du coup, chaque constructeur abat ses propres cartes et tente tout pour devenir incontournable. C’est ce qui explique le rapprochement entre Michel Marqueton et les responsables de Jiangmen » explique Philippe Coquelin, le chef de projet chez ESTM.
Cette concordance de vues, tombe à pic car « Les constructeurs Japonais sont extrêmement réticents à l’innovation, malgré tous les discours officiels, alors que les chinois veulent absolument se démarquer dans la production actuelle » analyse Jean Bertrand Bruneau.
Il y a donc de fortes chances que cette moto soit fabriquée de manière industrielle et la présence des chinois de Jiagmen, en Italie, est déjà un formidable coup de pub.
L’accueil fait à cette machine au Salon de Milan, dépasse toutes les espérances des uns et des autres, « puisque notre stand ne désemplit pas, et nous sommes harcelés par les importateurs et les journalistes italiens ! » continue Philippe Coquelin.
Il faut en tout cas tirer un joli coup de chapeau à l’équipe qui a su monter ce projet, en moins de dix semaines, car « on a commencé à bosser dessus vers la fin août et il a tout fallu organiser dans ce laps de temps » conclut Philippe.
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Thierry Leconte