8H de Suzuka : Le SERT marque le pas
La 5ème épreuve du championnat Mondial d’endurance a été remportée par deux Honda. La machine N°778 de Shin’ichi Ito et Takeshi Tsujimura s’impose devant une autre Honda, la N° 101 de Konishi et Yasuda. La troisième place du podium est occupée par la Suzuki d’Aoki et Watanabe.
Le leader provisoire du championnat, la Suzuki du SERT termine à une lointaine 38ème place.
Le podium des 8H de Suzuka est revenu, une fois de plus, à une Honda. Cette année ci la victoire est revenue à la machine de Shin’ichi Ito et Takeshi Tsujimura. Pour info, FCC est un fabricant Nippon de pièces racing. |
Le podium des 8H de Suzuka, n’a pas échappé au premier fabricant Nippon et la victoire est revenue aux Honda de Shin’ichi Ito et Takeshi Tsujimura et de Yoshiteru Konishi et Takashi Yasuda. Normal, ces pilotes jouent à domicile. Honda réussit ainsi à placer 7 de ses machines dans le Top Ten. Les Honda Seven Stars, vainqueurs de l’épreuve l’an dernier, terminent à la 4ème et 5ème place.
Seul le team Suzuki Yoshimura (N°12) arrive à casser l’hégémonie des Honda en prenant la 3ème place du podium et en terminant dans le même tour que les vainqueurs.
L’autre exploit est signé par le team Yamaha Austria (N°7), qui termine 10ème à 8 tours. La machine Autrichienne, confiée aux mains de mains de Sébastien Scarnato, Gwen Giabbani et Igor Jerman prend ainsi les 30 points attribués au premier de l’épreuve et se rapproche des leaders. En effet l’écart n’est plus que de 21 points, alors qu’il était de plus du double après l’épreuve de Zolder.
Cela ne veut pas dire que la Suzuki N°1 a démérité loin de là. Pointée en 15ème position lors des essais qualifs, la machine officielle (qui concède quand même plus de 2’’6 par rapport à la pole position), réussit durant la première heure à se maintenir en 9ème place.
Hélas, après 50 minutes de course, Vincent Phillippe se crashe. Il réussit à ramener la machine qui repart après avoir perdu 4 tours. Après 10 minutes de course seulement, c’est au tour de Keiichi Kitagawa d’aller à la faute. A ce moment là la moto est descendue en 62ème position.
La punition n’est pas terminée, car durant la 4ème heure de course, Vincent Philippe tâte à nouveau du bitume. Quand Matthieu Lagrive reprend la piste la Suzuki du SERT est placée 60ème. Les pilotes s’attellent à refaire leur retard durant la deuxième moitié de course. Grâce à cela la machine française arrive 38ème du classement et 10ème des teams permanents. Elle arrive ainsi à sauver 7 points et mène toujours avec 115 points au compteur au classement provisoire.
Dominique Méliand est d’ailleurs très perplexe « Nous ne savons pas pourquoi nos pilotes sont tombés trois fois durant la course. Nous n’avons pas réussi à trouver les bons réglages sur la machine, car il y a eu beaucoup de pluie avant la course ».
Cela dit la machine du SERT n’a plus le droit à l’erreur, car les deux courses de 24H, qui se profilent à l’horizon (Oschersleben les 12 et 13 Août et le Bol d’Or les 16 et 17 septembre 2006) vont permettre au vainqueur de ces épreuves d’engranger un maximum de points : 35 à chaque course.
Pour rappel, c’est lors de l’épreuve de 2004, que le SERT avait perdu le titre face au GMT.
Parmi les favoris, à noter l’abandon de la Yamaha « Blue Racing » au bout du troisième tour. Colin Edwards s’est accroché avec un autre concurrent. Reparti de la 52ème place, il réussit à remonter en 32ème position quand « la moto s’est arrêtée ! ». Le Texan, associé avec Haga, n’a pas jugé bon de ramener la machine à la poussette. Game over.
Malgré trois chutes, la Suzuki N°1 du SERT réussit à terminer 10ème des teams permanents (et 38ème de la course). L’équipage français n’aura plus le droit à l’erreur à Oscherleben et au Bol. |
Thierry Leconte