Les enjeux de la 38e édition des 24Heures Moto au Mans
La 38e édition des 24 Heures Moto ( 17 et 18 avril 2015) seront sans aucun doute décisive pour la championnat Mondial d’endurance. 5 marques de moto vont s’affronter : Yamaha, Honda, Suzuki, Kawasaki et BMW.
Chacune a ses avantages, revue de détails.
Suzuki représenté par le SERT fera tout pour revenir au premier plan. En effet on se rappelle que son abandon au Bol d’Or 2014, lui avait coûté le titre. Yamaha devra tout faire pour défendre son titre de champion du Monde 2014. Kawasaki qui vient d’entrer dans la course au championnat du Monde devra prendre un avantage certain. Honda, représenté par la branche UK, fera tout son possible pour que le trio français fasse ses preuves.
Enfin le dernier (re)venu dans l’arène est BMW. Cette fois ci, après de (trop) nombreux intervenants, l’importateur a fixé son choix sur Rico Penfkoffer ! Ce dernier ne devrait pas bouleverser la donne dans l’immédiat, mais peut être capable de solides coups d’éclat !
En superstock, il faudra suivre l’affrontement entre la Junior team Suzuki ( vainqueur sortant ) et le Qatar Endurance Racing Team (Kawasaki N°95)
24Heures moto : une renommée qui ne se dément pasLes 24Heures Moto ont un pouvoir d’attraction qui ne se dément pas. Près de 60 teams ont fait une demande d’engagement pour…56 places sur la grille de départ de la course d’endurance sur le circuit du Mans. Il y a 19 machines engagées en catégorie EWC (superbike) et 37 en superstock. Enfin en Open il y aura 4 machines. On suivra avec attention les évolutions du prototype Geco engagé par Slider Endurance. |
Haro sur la Yamaha N°94La Yamaha N°94, sera la machine à battre absolument lors de cette 38e édition des 24H moto. En effet, forte de son 2e titre de champion du Monde, l’équipe de Christophe Guyot fera tout pour défendre son titre. De plus elle a toutes les chances de tenir tête à la concurrence, puisque le team a reçu la toute nouvelle Yamaha R1 qui annonce 200 cv pour 199 kg (tous pleins faits). Attendons les premiers chronos des séances qualifs du jeudi 16 avril pour en être sûrs. |
Le SERT voudra reprendre la mainInutile de dire que les consignes données à Etienne Masson, Anthony Delhalle et Vincent Philippe sur la Suzuki N°30, seront de reprendre la main. En effet suite à son abandon au Bol d’Or en 2014, le team de Dominique Méliand a vu son incroyable série de 4 titres de champion du Monde d’affilée ( 2010 à 2013) mis à mal. Les pilotes du SERT vont partir le couteau entre les dents ! |
Le retour officiel de BMW en enduranceBMW Mottorrad France a-t-il enfin trouvé chaussure à son pied ? En tout cas, après s’être retiré du championnat Mondial d’endurance en 2014 l’importateur a posé son choix sur Penz 13. Avec semble t-il pas mal de bonnes raisons. Rico Penzkoffer a apporté le premier tire de vainqueur de la Coupe Mondial d’endurance superstock en 2012. Et a remporté une première victoire aux 8H d’Oscherleben en 2014. De plus Rico a fait appel a une équipe confirmée : Markus Reiterberger (vainqueur du superbike IDM en 2013), Bastien Mackels et Pedro Vallcaneras. |
Bolliger…Toujours présent !Le moindre que l’on puisse dire, c’est que HansPeter Bolliger à la discipline de l’endurance chevillée au corps ! Cela fait 31 ans que ce team manager Suisse-Allemand ( il ne parle pas un mot de français) aligne une Kawasaki en endurance ! |
Une équipe solide pour la Suzuki N°72Le Junior Team Suzuki de Damien Saulnier aura la rude tâche de défendre son titre de Vainqueur de la Coupe superstock Mondiale, acquis en 2014. Pour ce faire le team manager, qui défend les couleurs Suzuki depuis 14 ans, aligne une équipe motivée avec de gauche à droite : Dylan Buisson, Baptiste Guittet ( qui s’entraîne déjà pour les relais de nuit) Gregg Black et Romain Maître ( originaire de Vesoul en Haute Saone). |
Le QERT un adversaire à surveiller en superstockLe Qatar Endurance racing team a, malgré une existence très mouvementée, 2 titres de Vainqueur de la Coupe Mondial d’endurance (2008 – 2009). L’équipa Qatari a de plus terminé à la 2e place du classement Mondial en 2014. Il est extrêmement difficile de comprendre la motivation de cette équipe, qui a été absente des épreuves sur le sol français de 2011 à 2013, avant d’entamer leur retour en 2014 ! Mais ce qui est certain c’est que les pilotes de cette équipe ne tombent quasiment jamais ! Rien que cela est un avantage certain. |
Le Yart à la recherche d’un 2e souffle ?Qu’il semble loin, le temps où le YART de Mandy Kainz a été sacré champion du Monde : c’était en 2009 ! En 2013 et 2014, le team a connu au moins un abandon sur une des deux épreuves phares : Le Bol et le Mans. Résultat le team Autrichien pointe 5e au championnat en 2013 et 6e en 2014. Il existe en plus une véritable valse des pilotes : En 2015, ne subsiste plus que Sheridan Morais ( le plus petit à gauche). Ensuite on trouve Max Neukirchner et Ivan Silva. |
La Honda N°111 de nouveau sur les rangsLe team Honda de Neil Tuxworth a mis les bouchées doubles cet hiver et a consacré pas moins de 8 journées de roulage hivernaux. Ce sera la 2e saison désormais que le team manager anglais a fait appel aux trois mousquetaires : Julien Da Costa, Sébastien Gimbert et Freddy Foray pour faire briller les couleurs de Honda. Il est à noter que les deux abandons en 2014, sont le fait de casse mécanique. Donc si la mécanique tient, il faudra compter sur cette équipe ! |
La Kawasaki SRC N°11 voudra ajouter une 5e victoire à son palmarèsNul doute que les hommes de Gilles Staffler voudront ajouter une 5e victoire à leur palmarès après leur abandon en 2014. Car cette fois ci le team officiel Kawasaki est lui aussi engagé pour la totalité du championnat du Monde. Une première ! |
Thierry Leconte