Bol d’or 2005 : le point dimanche matin
Les casses et les abandons ont marqué la matinée de ce 69ème Bol d’Or. Des baisses de moral ont affecté certains pilotes.
Faute de combattantsLa deuxième machine de National Motos, la N°5, connaît des problèmes à répétition après la casse de la chaîne à une heure du matin. Ensuite une demi heure plus tard, Philippe Dobé fait un tout droit à Estoril. S’estimant victime de la « scoumoune » le vendéen prend la décision de quitter son équipe au petit jour. |
Un team manager mécontentChristian Lavieille « Ce n’est pas correct de planter son équipe, ses co-équipiers et ses annonceurs » a commenté le team manager Honda, concernant l’attitude de Philippe Dobé. En effet la N°5 ne repartira pas en course car Ludovic Holon est malade comme un chien. Il ne reste plus qu’un pilote disponible : Sébastien Scarnato. |
Double chute pour la 38Le Bol d’Or a été mouvementé pour le team 38 avec, notamment, une chute dans le 1er tour alors que Jean Louis Devoyon était à son guidon. La deuxième chute qui intervient le dimanche à 8H30, met un terme à la progression de l’équipage Dauphinois qui avait réussit à rallier la 21ème place. |
Casse du pilote de la 41André Lussiana (à droite) marque le coup. Son fiston Yann a chuté à 2H du matin, et malgré une fracture du bassin, ce dernier arrive à ramener la moto. Mais cela ne servira à rien car l’équipage finira par jeter l’éponge, dimanche matin en milieu de matinée, vaincu par toute une série d’incidents techniques . C’est la dernière fois que le team JMD court en endurance, car selon son mentor « Cela coûte de plus en plus cher ». |
Abandon de la 91Alors que l’équipage parisien pointait à la 7ème place et chassait la Suzuki N°72, il est malheureusement arrêté dans sa course par des problèmes de boite vitesse. L’abandon est officialisé à 10H18. |
La Kawasaki n°11 solide en 3ème positionLa Kawasaki n°11 ne perd pas espoir de monter sur le podium. Elle reste à 1 tour de la Suzuki n°2. Elle a été handicapée par un problème d’engorgement au démarrage d’un relais. |
Thierry Leconte